Dans la série « J’accumule les erreurs et je me couvre de ridicule », notre jeune maire était, depuis longtemps déjà, passé maître. Mais, avec ces nouvelles bourdes que vous dévoile aujourd’hui votre blog préféré, c’est un statut d’expert que Romain Bail est en train d’acquérir. Venons-en aux faits : peut-être avez-vous remarqué, chers lecteurs, les nouveaux panneaux qui ont récemment fleuri le long de la promenade, non loin de la gare maritime ? L’un de ces panneaux est consacré à la biodiversité de la zone dunaire, un autre célébrant le 30ème anniversaire (1986-2016) de la « Passerelle Transmanche », autrement dit la liaison en ferry entre Ouistreham et Portsmouth. Si le premier de ces panneaux n’appelle aucun commentaire de notre part - même si la propension de notre édile à coller son nom sur la moindre de ses réalisations nous semble (pour le moins) relever d’un problème d’égo surdimensionné, mais passons - le deuxième panneau, lui, pèse son poids en… ferries ! Mais jugez-en vous-même.
Une faute d’orthographe incroyable …
Pour un maire qui est, est-ce besoin de le rappeler, un ancien professeur de lycée qui vantait d’assurer une partie de ses cours dans la langue de Shakespeare, l’erreur est à peine croyable ! Car la compagnie maritime bretonne qui assure, depuis 30 ans donc, la rotation A/R en car-ferry entre Ouistreham et l’Angleterre se nomme bien entendu la « Brittany Ferries », comme tout un chacun le sait (« Brittany » signifiant « Bretagne », en anglais, CQFD). Il n’y guère que notre maire pour valider (et signer !) la pose d’un panneau, sur son territoire communal, sur lequel le nom de la dite compagnie est littéralement massacré (et à 2 reprises, tant qu’à faire), en étant orthographié « BritaNNY Ferries », avec deux « N » au lieu des 2 « T » de rigueur !!!! Bel hommage à une société qui, depuis 3 décennies, s’est investie dans notre commune, en y créant des centaines d’emplois, avec les retombées financières que l’on sait. Bien entendu, nous imaginons déjà les protestations innocentes de notre élu, prétextant certainement que cette erreur grotesque n’est pas de son fait. Car, certes, ces panneaux ont été conçus par « Caen-la-Mer », reconnaissons le, et non pas par la Mairie de Ouistreham. Mais… mais… Rappelez-nous, juste pour le plaisir, le nom du vice-président de Caen-la-Mer, chargé du tourisme et du littoral (ça ne s’invente pas… !) ? Oui, oui, c’est bien lui : un certain... Romain Bail, bien entendu ! Mais il est vrai aussi que, depuis la plage de St Tropez, on voit moins bien passer les ferries vers l'Angleterre, c'est une évidence...
…et une belle erreur de géopolitique !
Et ce n’est pas tout : non content de se ridiculiser une première fois, Romain Bail en rajoute une couche, en précisant sur ledit panneau que « Le 22 janvier 2016, la liaison transmanche a fêté ses 30 ans d’existence en présence de Sylvie Bermann, ambassadeur de France en Grande-Bretagne ». L’erreur, ici, n’est plus orthographique, mais géopolitique. Car la Grande-Bretagne n’est pas un pays ni un état en soit : il s’agit du nom de l’île, qui comprend l’Angleterre, l’Écosse et le Pays de Galles. Il aurait donc fallu, dans ce cas précis, parler de « Royaume-Uni », comme le prouve le lien ci-après : http://www.ambafrance-uk.org/-L-Ambassadeur-1397- et qui nous confirme bel et bien que « Son Excellence Sylvie Bermann est Ambassadeur de France auprès du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord ». Pour une commune qui s’enorgueillit de posséder un service « Europe et International » (http://ouistreham-rivabella.fr/mairie/services-municipaux/europe-et-international/), dont chaque Ouistrehamais est en droit de se poser la question quant à son utilité exacte, au vu du coût de fonctionnement qu’il représente, c’est à se cogner la tête contre les murs devant tant de bêtise, d’approximation !
Conclusion
En bon donneur de leçons qu’il est, et en tant que spécialiste reconnu du « C’est pas de ma faute, c’est celle des autres », nul doute que Romain Bail trouvera certainement à se défausser, une fois de plus. N’empêche qu’il faudra à présent corriger et/ou remplacer ces dits panneaux aux écritures et aux informations faussées, et le coût de ces erreurs sera pris en charge par nous autres, braves contribuables. Certes, gabegie et incompétence sont aujourd’hui les deux mamelles de Ouistreham, mais même si cela dure depuis mars 2014, il nous est toujours impossible de nous y habituer.
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