31 octobre 2016

Le mendiant de l'amour

"Le Petit Bédouin" vous a fait un récit du rassemblement devant la mairie lors du dernier conseil municipal le 17 octobre dernier. Mais certains d'entre nous ont vécu ce rassemblement différemment. Aussi en toute objectivité nous allons vous narrer leur ressenti profond à la manière des petits bédouins ! Un peu décalée disiez-vous ? Certes ! Mais vous nous connaissez maintenant !




Un matin d'automne un peu difficile comme il arrive parfois, un matin chagrin, je vais chercher mon courrier dans la boîte aux lettres et découvre le dernier bulletin municipal: "L'avenir". Je l'ouvre distraitement, commence à lire l'éditorial et découvre cette phrase mémorable qui restera à tout jamais gravée dans mon esprit :" Comptant sur votre soutien et une vision d'avenir, je vous réitère ici tout mon amour".







Aucun maire ne m'a jamais parlé comme cela. Mon cœur palpite, mes sentiments vacillent, je rougis même un peu. Là, debout dans ma cuisine, l'haleine encore douteuse, la robe de chambre parsemée de miettes de Cracottes, "Mon Maire" me déclare sa flamme. Ma vie s'illumine, mon esprit s'élève tel un goéland au dessus de la Manche par une tumultueuse journée de tempête. Je décide alors de prendre part à la réunion citoyenne qui se déroule le soir même devant la mairie de notre jolie petite ville. J'attends impatiemment que les aiguilles tournent, je décroche un rendez-vous imprévu chez le coiffeur, pour qu'enfin arrive 18 h et l'heure de ma rencontre. Je marche un peu fébrile sous le soleil automnale sentant mon cœur s'emballer, j'ai mis ma plus belle chemise et me suis parfumé d'une fragrance au musc ambré des steppes sibériennes. J'ai tant patienté ! Mais arrivé devant l'hôtel de ville me voilà désorienté, une foule est là, calme mais déterminée...  Alors tous ces gens l'aiment aussi! Une banderole déclame "On n'est pas des pigeons!!" et oui, nous sommes plutôt des...tourtereaux!

Sur le parvis de la mairie, de beaux militaires tout de bleu vêtus et deux policiers veillent sur cette foule amoureuse mais tout en retenue. Les armes sont à la ceinture, apportant une touche virile mais bienveillante. Heureusement l'ordre règne car l'on sait parfois que l'amour est un sentiment violent. 

La masse hésite puis s'avance timidement, des retardataires accourent, venus eux aussi crier, déclarer leur flamme. Un journaliste à la barbe naissante de "Justice et liberté" invite à se positionner sur le perron, comme pour un mariage. Il y a là des femmes, des hommes, des enfants, des jeunes et des personnes âgées. Certains sont trop timides pour être sur le cliché. Nous sommes comme à la noce mais il n'y a qu'un courtisan et tant de prétendants!  Je franchis enfin les portes de la salle surchauffée du conseil filtrée par deux policiers là pour nous accueillir avec émotion bien sûr. Il y a trop de monde, mon amoureux est là mais rouge de colère : " Il n'a sans doute pas grand chose à faire d'autre dans la vie comme tous ceux qui sont dehors !" vocifère t-il à mon encontre. 



Je suis éconduit, mon cœur chavire, part à la dérive... Mes sentiments s'envolent tels une feuille d'automne emportée par le vent d'octobre. Puis j'entends soudain le mugissement lancinant d'une sirène dans ma tête, je sors respirer l'air du soir réconforté par mes amis. Des mouchoirs me sont offerts. La sirène hurle mon désespoir, vomit sa colère dans la boîte aux lettres... retour à l'expéditeur !



On m'explique que c'est normal, que c'est toujours comme cela avec lui. Il aime et déteste en même temps, dans le même instant fugace d'une soirée d'octobre, le chaos des sentiments. 

Ce n'est que plus tard, réconforté par l'amitié qui lie les hommes et les femmes éconduits, sur une terrasse surchauffée du côté du port, un verre de rosé délicatement posé sur mes lèvres tremblotantes que je comprendrai. Au mugissement ostentatoire et lugubre de la sirène hurlante succède alors une petite mélodie portée par le vent chaud du sud qui m'entraine et me réconforte:

https://www.youtube.com/watch?v=-nCWIhodrrw




29 octobre 2016

Romain Bail et son équipe derrière les barreaux !



La dernière séance du conseil municipal de Ouistreham, le lundi 17 octobre dernier, a donné lieu à des scènes surprenantes. Nous ne parlons pas de la joyeuse présence, sur le parvis de l’hôtel de vile, de 150 citoyens ouistrehamais désireux de faire comprendre à leur maire que l’augmentation massive de leur taxe d’habitation ne passait pas. Non, nous voulons évoquer des scènes plus surréalistes, immortalisées par les reporters du « Petit Bédouin », toujours à l’affut du moindre scoop « baillesque » et postés, ce soir là, aux abords de la mairie de Ouistreham. Mais voyez plutôt !

Illusion d’optique… ou images subliminales ?


Vous en conviendrez, chers lecteurs : les photos ci-dessous peuvent prêter à confusion, en tout cas à toutes sortes d’interprétations, mais nous vous garantissons qu’elles ont été prises sans trucage. Et c’est ainsi que, par le miracle d’un objectif photographique bien placé et de quelques tringles à rideau idéalement suspendues dans la salle du conseil municipal, voici que certains élus de la majorité se retrouvent… derrière les barreaux ! Comme l’aurait dit le regretté Pierre Desproges : "Étonnant, non ? ». 







Humour, toujours ! 


Certes, ce ne serait pas la première fois - ni la dernière, hélas - que des élus termineraient leur carrière politique derrière les barreaux. Cependant, loin de nous l’idée de souhaiter un tel funeste destin à notre jeune maire et à sa « brillante » équipe, mais avouez qu’un peu d’humour, en ces temps difficiles, ne nuira à personne… et surtout pas à la vie locale ouistrehamaise, qui en a (plus que jamais) bien besoin !




27 octobre 2016

Le petit pélerinage

Il arrive parfois que nous nous sentions oppressé, écœuré par les mauvaises nouvelles, par ces flots d'informations qui s'imposent à nous en boucle. Orgie verbale, débats sans fin et egos surdimensionnés qui s'étalent vulgairement sur les écrans ou sur les pages. Alors nous prenons le chemin de la mer, comme une fuite, comme un refuge. Mais quand les sentiments se font trop lourds nous faisons un petit détour vers un lieu que tout le monde ici connaît. Nous franchissons les portes du musée du commando n°4, à quelques mètres de la plage.




Le musée du N°4 Commando, hommage aux 177 français libres qui sous les ordres du commandant Kieffer posèrent le pied sur la plage de Colleville-Montgomery,

Nous commençons par un film composé de documents filmés dans le célèbre camp d’ACHNACCARY, en Ecosse et lors du débarquement que l'on regarde religieusement. Puis nous nous dirigeons vers les grandes vitrines franco-britanniques, barrières de verre où se côtoient pêle-mêle des objets de la vie quotidienne : pelle, jumelles, vache à eau ou thermos à thé, sacs à dos et des mannequins revêtus d'uniformes allant de l'ambulancière à la tenue de soldats écossais. Une vitrine consacrée à l'armée allemande recèle quelques objets insolites récupérés. En fait tout ce que les allemands avaient abandonné dans des fermes de la région. Notre réflexion se perd dans les maquettes, les cartes et les photographies. On ressent également une présence indissociable de ce lieu qui nous raconte l'histoire du courage, de l'engagement pour les autres et pour une cause qui semblait perdue à beaucoup. On prend de la hauteur le regard perdu dans le regard de ces hommes en noir et blanc figés pour l'éternité sur le mur. On y est ébloui par leur jeunesse, leur courage et leur détermination. C'est étrange d'ailleurs, on y parle instinctivement à voie basse comme dans un lieu sacré.

Une très belle maquette de la plage lors du débarquement nous attire irrésistiblement et si l'on est chanceux on aura le privilège de se faire expliquer la traversée du champ de mines ou la prise du casino par celui qui l'a vécu. Incroyable moment où celui qui a écrit l'histoire vous la raconte modestement les yeux dans les yeux... Notre ami Léon Gautier, un commando, celui qui sur la photographie affichée sur le mur près de la sortie porte le numéro 50, un parmi tant d'autres. Témoin inlassable, avec dans ses paroles des mots qui reviennent en boucle : mes compagnons, mes camarades, mes copains... La fraternité au service de la liberté.
 

Un musée d'ailleurs ? Plutôt un lieu de recueillement, de réflexion où l'on se ressource à travers l'histoire. Ici pas de place pour une boutique ou une cafétéria... Ce serait plutôt la maison des hommes courageux à la fois rebelles dans le refus de la défaite et disciplinés dans le combat, dans l'action. Figés par la pellicule, beaucoup de visages aujourd'hui disparus. Ces hommes se sont fondus dans un groupe : le visage de l'unité. C'est une troupe d'élite, vive, intelligente, implacable, symbole éternel de la France qui sauve son honneur un matin de juin 44. On aimerait savoir ce qu'ils sont tous devenus, leurs parcours de vie souvent exemplaires dans une société qu'ils ont contribué à forger, offrant ce qu'ils avaient de plus précieux: leur vie.
 
La visite se termine toujours par quelques pas sur la plage, face à la mer. Une grande bouffée d'air pur en ces temps troublés, les petits combats du quotidien nous paraissent soudain bien légers. On mesure au final le privilège d'habiter une ville où l'histoire s'est écrite si glorieusement et où un de ses habitants sait porter au plus haut les couleurs de la liberté et de l'honneur.

Ouistrehamais si vous ne connaissez pas ce musée ... courrez-y car il ferme le mardi 1er novembre au soir pour l'hiver.
 
BON ANNIVERSAIRE MONSIEUR GAUTIER ! 

25 octobre 2016

Retour à l'envoyeur


Vendredi soir, quelques distributeurs stipendiés ont déposé dans les boîtes à lettres ouistrehamaises un courrier hâtivement rédigé par le maire à la suite de la révélation, par "Le Petit Bédouin" et la presse locale, du chapelet de casseroles accroché à ses basques. Sa "volonté de servir Ouistreham" se heurterait en ce moment à quelques "turbulences" comme il dit... Une nouvelle occasion de se répandre en lamentations sur le thème "ce n'est pas moi, c'est les autres" et d'allonger, au fil des lignes, approximations, contre vérités et mensonges éhontés.


Partenariat Public-Privé à la trappe...

 


Et pourtant Monsieur Fricout avait négocié avec le préfet... ! "Fric, out" comme on dit en franglais sur la "plage to be". Les espoirs éventuels de prébendes, commissions et autres petits bénéfices des amis se sont évanouis. Parallèlement l'avenir financier de Ouistreham retrouve des couleurs, même si le montage du dossier a coûté plusieurs dizaines de milliers d'euros (110 000€ semble -t-il). Et Romain d'accuser "certaines administrations sous influence" d'avoir cassé son jouet.

Mais, monsieur le maire, ce ne sont pas "certaines administrations", mais le Tribunal administratif, la Justice quoi, et ses magistrats qui ont "dit le droit" en censurant une décision mal préparée, mal instruite et surtout catastrophique pour notre commune. Et Romain de taper du pied, de trépigner et de faire appel. "Nous allons donc faire appel de la décision du Tribunal Administratif dans les meilleurs délais " écrit-il aux Ouistrehamais. Petite confidence... cet appel n'est pas suspensif et le maire ne peut donc pas signer les contrats avec les entreprises sauf à engager sa responsabilité personnelle et celles de ceux qui voteront l'autorisation... On se permet de penser que son courage, son abnégation et son... amour pour nous n'iront pas jusque là. Quant à l'effet de l'appel,... dix huit mois à deux ans sont nécessaires pour que la Cour administrative d'appel de Nantes statue. D'ici là la compétence voirie sera transférée à Caen la mer (au 1er janvier 2017). Vous pouvez toujours trépigner, pester, accuser la terre entière, la messe est dite, monsieur le maire !

Conseillers municipaux allez vous pousser ou soutenir votre édile à endetter davantage la commune avec des frais de justice pour rien puisque le champ couvert par ce PPP sera du ressort de Caen la mer ? Un peu de courage que diantre !

Injustice fiscale...

 



Une lecture rapide de l'épître du Romain pourrait laisser croire que l'augmentation des impôts serait le fait de l’État. Or qu'en est-il ? 

L'augmentation des bases qu'il invoque est une disposition annuelle figurant dans la Loi de finances votée par le parlement depuis au moins une cinquantaine d'années. Généralement fixée autour d'1,5%, elle est destinée à corriger l'effet de l'inflation et à enregistrer l'augmentation de la valeur de l'immobilier. Vous auriez dû suivre notre université d'automne Romain Bail, vous l'auriez su ! De plus cette augmentation ne s'impose pas aux conseils municipaux qui peuvent, s'ils le désirent, baisser les taux pour annuler l'effet de la revalorisation. On doute que l'inexpert comptable adjoint aux finances, le féal Bobby le sache ou l'ait expliqué à son maître. Quant à la taxe GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations), elle s'élève pour la plupart des contribuables à un ou deux euros. 

Donc l'augmentation quasi-générale de la taxe d'habitation (sauf celle des résidents secondaires) est bien due à la suppression brutale des abattements votée par la majorité du Conseil municipal le 25 septembre 2015. Au nom de l'équité, dit-il ! Et pour un produit particulièrement faible pour la commune puisque, du fait des mécanismes fiscaux, plus des deux tiers vont à Caen la mer... qui n'avait rien demandé ! En fait, et pour autant que le budget de la commune ait eu besoin des 120 à 150 000 euros que cette désastreuse mesure va rapporter à Ouistreham, (il aurait été possible de les économiser en se passant, entre autres, des conseils du cabinet chargé de préparer le dossier PPP), la bonne mesure était de se résoudre à augmenter légèrement les taux d'imposition comme l'avait suggéré l'opposition. A ce propos, contrairement à ce que le prétend le maire, les taux n'ont été augmentés par l'ancienne équipe qu'une seule fois en trente ans, lorsqu'il a fallu compenser la baisse des produits du casino lors de la crise de 2007-2008. 

Sur ce sujet nous nous sommes livrés à un rapide et sommaire calcul. Pour récupérer 150 000 euros, somme rapportée à la ville par la fin des abattements, il aurait fallu augmenter les taux des taxes foncières et d'habitation d'environ 3,5 %. Si le rédacteur du présent article en juge par sa propre feuille d'impôts, il lui en aurait coûté 29 euros (taxe foncière et taxe d'habitation) au lieu de 80 euros constatés cette année. Et c'est sans compter les 2 euros de GEMAPI ! Ajoutons que le dit rédacteur bénéficie assez peu des abattements...

Sans doute mal conseillé, mal inspiré par un travail bâclé, emporté par ses slogans, le malheureux maire de Ouistreham s'est embarqué dans un processus calamiteux qu'il ne parvient plus à enrayer; son seul recours est d'accuser le sort, les administrations, la justice, l’État...

 

A en perdre son latin...

 

La dernière partie de la lettre du maire est un modèle d'absurdité, d’hystérie confondante.
 
Et de s'en remettre à la Providence en promettant dans ce même courrier la rénovation de l'église (quelle étrange expression pour parler de travaux sur un sanctuaire roman!) comme au Moyen Age on partait à genoux à Chartres pour expier quelque faute... Ah au fait, renseignements pris, il ne s'agirait que d'un modeste démoussage de la toiture.

"Ma détermination face à l’État a permis de sauver la ville d'une amende colossale pour manque de logements sociaux!": 105 000€ d'amende, vous avez raison Romain Bail c'est une somme colossale mais moins importante que toutes les études inutiles que vous avez fait faire depuis deux ans, beaucoup moins importante que ce que vous prélevez aux Ouistrehamais avec la taxe d'habitation pour les donner à Caen la mer, moins importante que les sommes engagées pour un PPP rejeté par la justice... Et la liste est longue !

"L’État ne peut imposer ses vues au peuple souverain !" Là on touche le fond ! Nous sommes dans une démocratie et l’État est le protecteur du peuple souverain Romain Bail et pas vous qui ne comptez que quelques irréductibles dans une ville divisée par vos lubies irréalistes. Cessez d'utiliser des expressions grandiloquentes et boursouflées que vous ne maitrisez pas ! 

"La minorité a partout un droit éternel ; c’est celui de faire entendre la voix de la vérité, ou de ce qu’elle regarde comme telle» (Robespierre).


23 octobre 2016

Parole donnée !

"Si la parole d'un homme n'est pas une garantie suffisante, sa signature ne vaudra pas davantage " - Robert A. Heinlein, écrivain américain

 


Créée, il y a plus de 20 ans l'Association pour le développement du Port Caen/Ouistreham (A.D.P.C.O.) qui regroupe les 9 communes riveraines du canal, le département du Calvados et Caen la mer :
- favorise la concertation pour élaborer et mettre en œuvre la stratégie du port de Caen-Ouistreham,
- communique sur cette stratégie,
- propose la politique d’occupation prévisionnelle des espaces liés directement ou indirectement à l’activité du port,
- peut financer des actions qui assurent la promotion du port.

Au cours de conseil d'administration de l'Association du 14 septembre 2016, auquel participait notre maire, Romain Bail, on aborda le salon nautique du littoral "Normandie Boat Show" qui se tient à Ouistreham depuis 11 ans. La dernière version a eu lieu du 14 au 16 octobre dernier. 


Comme chaque année, l'association "Actimer", organisateur de ce salon avait demandé à  A.D.P.C.O., entre autres, une subvention. Il faut rappeler que Actimer rassemble depuis 32 ans les professionnels du nautisme sur le port de plaisance Ouistreham.

A.D.P.C.O. a accepté de s'engager dans le co-financement du salon "Normandie Boat Show" à hauteur de 10 000€ pour 2016 et 7 500€ pour 2017 si, et seulement si, les collectivités territoriales concernées s'engageaient aussi. Donc le 14 septembre, le  représentant de Caen la mer accordait une subvention de 9 000€, confirmée ultérieurement par écrit par Joël Bruneau. Romain Bail de son côté s'engageait pour la somme de 10 000€ (même somme que A.D.P.C.O.), et Michel Fricout pensait pouvoir obtenir 3 500€ du Comité départemental du Tourisme en lieu et place du Département du Calvados. Ces éléments figurent dans le compte-rendu officiel de ce conseil d'administration où étaient conviés des personnalités de l'agglomération caennaise. La parole des élus était donc engagée un mois de l'ouverture du salon comme le montre l'extrait du compte-rendu de ce conseil d'administration ci-dessous :


Extrait du compte rendu de la réunion de l'A.D.P.C.O. du 14 septembre 2016.
.

La suite demandez-vous ? ... Mais vous devriez le savoir car vous le connaissez le Romain ! Eh bien... le maire de Ouistreham envoya une très cordiale lettre aux organisateurs, deux jours avant le salon, pour dire que cette subvention n'arriverait pas ! La faute à qui ? A la baisse des subventions de l’État ! Évidemment ! Il avait dû oublier un instant, notre Romain, dans la fougue de la réunion, la baisse de ces foutues dotations de l’État ! C'est comme cela avec Romain il se met en quatre pour les autres et il est toujours rattrapé par un empêcheur de tourner en rond, l'État bien sûr qui le poursuit, le pauvre !

Romain Bail n'a pas tenu sa parole. Les communes représentées dans l'Association pour le développement du Port Caen/Ouistreham sont furieuses. Les professionnels du nautisme de Ouistreham doivent trouver 10 000€ pour payer les dernières factures du salon. Romain Bail, lui, déclare sans cesse, que le nautisme est sa priorité ! Comment ce vice-président de Caen la mer en charge du tourisme et du littoral peut-il encore avoir du crédit auprès de ses collègues élus ou des professionnels du nautisme? Son fidèle colistier Michel Fricout va peut-être trouver la solution, lui qui applaudit toujours son maître à penser ?

21 octobre 2016

Le silence ... comme une fuite !


Nouveau rassemblement devant la mairie 

Un rassemblement devant la mairie au moment du conseil municipal de Ouistreham ? Une chose bien ordinaire aujourd'hui dans notre ville. Ce fut le cas une nouvelle fois lundi 17 octobre. Entre 150 et 200 personnes (Source policière) étaient là sur le perron de la mairie... mais pas seuls : trois gendarmes et deux policiers municipaux armés portant des gilets pare-balles constituaient le comité d'accueil convoqué par notre édile. Ouistreham devenu un terreau révolutionnaire ? Non, des citoyens pacifiques qui se rassemblent un peu à l'écart et qui hésitent même à gravir les quelques marches qui les séparent de la salle du conseil municipal... on sent comme un malaise.



Une banderole, somme toute raisonnable, est déployée. Des femmes et des hommes, de tous âges et classes sociales, bien calmes, venus finalement manifester davantage leur dignité, leur refus du mépris, et plus matériellement, la hausse de leur taxe d'habitation ! Pas de discours, chacun sait pourquoi il est là et discute, échange avec ses voisins. Certains évitent les photos, d'autres ne sont pas venus par peur des représailles (il y en a déjà eu contre des employés municipaux!), ou parce qu'ils sont complètement écœurés... Devant la mairie on hésite à entrer face au dos des policiers municipaux l'arme à la ceinture, en faction derrière la porte du conseil. Une image de la démocratie à la mode Bail !


S'inviter tous dans la salle au risque de bousculer des représentants de l'ordre qui sont normalement là pour assurer notre sécurité, des policiers ou des gendarmes que personne, au fond, n'a envie de mettre mal à l'aise ! Alors, se met spontanément en place, une contestation pacifique, on entre et on sort de la salle... Chaque sortie est rythmée par le bruit d'une sirène et des sifflets. On affiche son droit à assister aux débats démocratiques dans la salle du conseil, une manifestation bien polie au fond.



Romain Bail entre amour et haine  


Pendant ce temps Romain Bail tient son Conseil en échangeant sur Facebook des propos lénifiants et fallacieux avec son petit fan club resté sagement à la maison. 




Il faut visionner le conseil municipal jusqu'à la fin, pour y voir les dernières images. Après que la sirène ait rythmé tout le conseil, hésitant entre tragique et comique, Bail reste assis sur son trône ! Il n'a pas eu le courage se lever pour s'adresser aux habitants de sa ville, vous savez, ceux auxquels il adresse son amour dans son bulletin municipal ...!


( Edito de Romain Bail - Bulletin municipal Octobre 2016 )

Le journal "Liberté" relate également avec une certaine ironie ces relations "tumultueuses" avec la population (édition parue jeudi 20 octobre 2016) au travers d'articles très intéressants sur les évènements de notre commune et au travers d'un dessin dtalentueux caricaturiste Emmanuel CHAUNU, particulièrement drôle.


Dessin désopilant de Chaunu 
dans le journal Liberté du 20 octobre 2016 

 

Une lueur au bout du tunnel !


Un petit, petit, petit homme était ce soir là dans son château, derrière ses murs, après avoir mobilisé 5 représentants de l'ordre parce qu'il avait peur de ses concitoyens. Peur de quoi ?   

Lien direct vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=P6ZwJNZhKio


Qu'en sera -t-il lorsqu'il lira le jugement du Tribunal administratif annulant le Partenariat Public Privé qu'il avait fait voté par un Conseil inconscient des conséquences sur l'avenir de la ville ! ...  Car, amis lecteurs, le recours contre le P.P.P. déposé par Monsieur le Préfet a abouti ! Le P.P.P. a été rejeté jeudi 20 octobre 2016 ! (Un article vous donnera lecture du jugement ultérieurement).

Un grand merci à tous ceux qui ont pris part à ce rassemblement.

20 octobre 2016

Enfin gratuits !

Depuis le 1er avril de cette année, les Ouistrehamais ont été, pour la première fois de leur histoire, dans l'obligation de payer pendant 6 mois pour se garer le long du littoral ou sur les places Alfred Thomas et  Général de Gaulle. En effet à la suite d'une décision prise en conseil municipal par Romain Bail et ses 22 complices, un contrat avec la société Indigo stipule cette obligation pendant 6 mois de l'année d'avril au 30 septembre.

Un premier constat : la fréquentation en baisse 


Même si le maire le nie, le premier constat qui peut être fait c'est que les stations balnéaires avoisinantes ont bénéficié largement de la visite des estivants et des habitués qui ont fui Ouistreham pour profiter de la gratuité des plages de Merville-Franceville à Saint-Aubin sur mer. Certains commerçants l'affirment et les photos des parkings pendant l'été l'attestent.


Photos prises en plein été


Depuis Ouistreham a retrouvé sa gratuité d'antan et ses visiteurs sont revenus sur une place Alfred Thomas (moins nombreux cependant que sur la place de Colleville !) qui depuis mars servait plus de terrain de foot ou de roller aux jeunes de passage que de parking sauf les jours de grande chaleur et en fin de semaine.

Voici quelques vues prises le week-end par une de nos rédactrices.








Bédouins et bédouines, ne boudez plus votre plaisir de faire ENFIN de longues balades le long de la plage ou d'aller au marché au poisson sans craindre d'être rackettés comme ce fut le cas pour beaucoup d'entre vous tout au long de l'été. Ouistreham est redevenu gratuit et cela jusqu'au 31 mars 2017. Après  cette date il sera temps de reprendre le combat.



Deuxième constat : une image ternie


La mise en place des parkings payants assortie d'une vague de PV drastique ont pour le moins terni l'image de la ville. Il suffisait de lire les commentaires sur les réseaux sociaux pendant ces derniers mois pour comprendre que nombre d'habitués de Ouistreham sont allés voir ailleurs! La municipalité elle-même en a pris conscience car elle a entrepris une campagne de publicité dans les journaux locaux pour redorer son blason! Des encarts publicitaires pour redynamiser une image érodée! Que d'énergie et d'argent dépensés... 





Troisième constat : un déficit pour la commune


"Ces places rapporteront 50 000 € à la ville cette année et jusqu’à 170 000 € dans les prévisionnels d’ici huit ans" affirmait Romain Bail dans la presse en début de saison (http://www.normandie-actu.fr/polemique-autour-du-stationnement-payant-a-ouistreham-le-maire-s-explique_195921/). Le résultat est tout autre. 

En effet le contrat signé avec Indigo prévoyait les modalités de rémunération du délégataire de la façon suivante : 
"La rémunération du délégataire et la quote-part des recettes conservées par la collectivité sont établies sur l'assiette totale des recettes issues du stationnement payant (parc en enclos et voirie). Jusqu'à un seuil annuel global de 185 000€ HT (soit 222 000€ TTC) valeur août 2015, la rémunération du délégataire correspondra à 100% des recettes collectées par le parc et la voirie. Au delà de ce seuil indexable, les recettes perçues sur le parc et la voirie seront partagées entre le délégataire (à hauteur de 45%) et de la collectivité (à hauteur de 55%)." 

On peut d'ores et déjà affirmer que les 50 000 € prévus par Romain Bail (quote-part des recettes perçues au delà des 222 000€ de recettes globales) n'ont pas été atteints. La recette totale est de 252 771€ ( soit 30 771€ de plus que le niveau plancher de 222 000€), celle de Ouistreham est donc de 16 924 € ( 55% de 30 771€) et celle de Indigo de 235 847 € (222 000€ + 45% de 30 771€) ! Voilà une opération enthousiasmante qui révèle un vrai gestionnaire ! Et ce, d'autant plus qu'il a fallu engager des ASVP au sein de la police municipale pour la modique somme de 45 000€ en frais de personnel (16 mois de salaires). C'est donc une opération déficitaire qui a été menée par le maire et ses 22 bras levés !

Le résultat c'est 28 000€ envolés des caisses de la commune ! (17 000 € de recettes de parkings et 45 000 € de charges de personnel !)

Pour se dédouaner Romain Bail annonce un gain de 145 000€ de PV (vos contributions chers Ouistrehamais ou chers touristes !). 
Hélas, là encore, c'est du vent car les recettes ne sont pas perçues par la ville dans leur totalité. II faut savoir que les recettes des contraventions sont partagées entre l’État (à hauteur de 75%) et les communes de moins de 10000 habitants (à hauteur de 25%). Selon l’article R2334-11 du Code général des collectivités territoriales, les communes de moins de 10 000 habitants se partagent ces recettes «de façon proportionnelle au nombre de contraventions dénombrées l’année précédente sur le territoire de ces communes […], puis réparties dans chaque département entre les communes […]». C’est le Conseil départemental qui décide de quelles communes peuvent bénéficier de cette manne et de la somme dont elles disposeront. Une fois la somme récupérée, la commune ne peut s’en servir que pour certains types de travaux. Avant tout chose, elle doit envoyer ses projets au Conseil départemental pour que celui-ci décide, après étude, de verser ou non cette subvention. Il faut savoir également que les communes ne peuvent allouer ce budget qu’à des projets d’aménagement de transports en commun ou de sécurité routière.

Elle est pas belle la commune sous l'ère Bail ! 
Des parkings payants qui engendrent un déficit ! Du jamais vu !!

18 octobre 2016

Des comptes à rendre


Sans sombrer dans l'obsession textuelle, il est parfois bon de rappeler des règles un peu oubliées. D'autant plus lorsque, sans procédure particulièrement lourde, elles permettent une bonne information des élus et du public. La récente actualité nous en montre des exemples frappants.


Des comptes à rendre


Comme dans la plupart des communes de quelque importance, le conseil municipal de Ouistreham a accordé au maire, en avril 2014, un certain nombre de délégations en application de l'article L2122-22 du Code général des collectivités territoriales. Parmi celles-ci figure l'autorisation d'ester en justice en demande comme en défense et de fixer les honoraires des avocats éventuellement désignés pour ces actions. C'est une mesure de bonne administration qui permet une réelle efficacité et qui évite d'encombrer l'ordre du jour des séances de conseil. Mais cette facilité administrative comporte une contrepartie, celle d'informer le conseil municipal des décisions prises. Cette obligation est régie par l'article L2122-23 qui dispose que le maire doit rendre compte à chaque réunion de conseil de l'exercice de ces délégations... le maire, pas la presse locale plusieurs mois après quand elle s'en fait l'écho !

Un ouvrage fort utile que nous ne saurions trop recommander au maire 
comme livre de chevet en remplacement du "Prince" de Machiavel.

 

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Au début de chaque séance de conseil, Romain Bail donne connaissance, avec parfois, il faut le reconnaître, de longues et précises explications des décisions prises en vertu de la délégation qu'il a reçue. Enfin de certaines, car d'autres passent à la trappe. Inexplicablement... ou parce que elles ne l'arrangent pas, parce qu'elles ne vont pas bien dans le décor et qu'elles contrecarrent ses tonitruantes déclarations. Il en est ainsi des recours devant le tribunal administratif dont la commune fait l'objet et qu'il a décidé, c'est bien normal, de défendre. Et c'est loin d'être anecdotique, on en a recensé quatre, du moins parvenus jusqu'à nous. Les recours doivent être déposés, à peine de forclusion, dans les deux mois qui suivent l'acte administratif incriminé. Un exemple, le recours contre la délibération supprimant les abattements a du être déposé dans les deux mois qui ont suivi la délibération, soit donc avant le 25 novembre 2015. Le maire a donc dû décider de la défense de la commune en décembre ou en janvier, bien avant en tout cas le vote du budget 2016 qui incluait la somme de 150 000 € de recettes supplémentaires dues à la suppression de ces abattements. Au delà même d'une obligation légale, un minimum d'honnêteté intellectuelle aurait dû l'amener à informer l'assemblée de cette épée de Damoclès suspendue au dessus de l'équilibre déjà précaire de notre malheureux budget...  

dessin TA Caen
Le tribunal administratif de Caen, 
... Romain y a dorénavant une place réservée

La vérité, rien que la vérité!


Même chose pour ce fameux partenariat public privé retoqué par le préfet et dont l'ineffable Michel Fricout, avec un bagout et un sourire de bonimenteur de foire, dans Ouest-France du 23 septembre, nous affirmait sans rougir qu'il faisait l'objet de négociations avec ce même préfet.(cf notre article du 8/10) N'aurait-il pas été plus simple, plus conforme à la loi et en tout cas plus honnête d'informer le conseil lors de sa séance du 29 août qu'il faisait l'objet d'un recours que le maire était en train de défendre?...  et de perdre...apparemment.

Le conseil serait en droit d'exiger des comptes et des... compte-rendus "suffisamment explicites pour que soit remplie cette obligation d'information du conseil municipal. La juridiction administrative peut être amenée à sanctionner l'inaccomplissement de cette obligation" ainsi que le rappelait, en octobre 2010 en réponse à une question écrite d'un député, le Ministre de l'intérieur de l'époque, un certain Brice Hortefeux...

Comme il ne le fait pas, on va le remplacer et vous informer qu'au moins deux autres recours ont été déposés. L'un par une association contre le refus non motivé de mettre une salle municipale à sa disposition, l'autre par une association (la même) et une vingtaine de particuliers contre les parkings payants. Contrairement à ce qui peut se colporter, ces deux recours n'ont pas encore été jugés.

Cliché TA Caen
La salle d'audience de la rue Arthur Leduc, 
Romain contribue régulièrement à la remplir...

16 octobre 2016

Tous concernés !

L’association des « Amis du Petit Bédouin » nous appelle à un rassemblement devant la mairie, à partir de 18h, lundi 17 octobre afin de témoigner au conseil municipal notre mécontentement devant l’augmentation massive de la taxe d’habitation pour toutes les familles, les personnes handicapées,... qui bénéficiaient jusqu’à présent d’abattements. 

Réclamons le rétablissement de ces abattements en 2017 !


Défendons ensemble, habitants de Ouistreham, nos droits et notre vivre ensemble. N'attendons pas que notre voisin le fasse pour nous ... soyons présents avec notre feuille d'impôt à la main ! 



15 octobre 2016

148 euros ?

148 € demandés aux plus modestes ...  


L'augmentation des impôts locaux, en l’occurrence la taxe d'habitation, qui va toucher les familles les plus modestes d'entre nous se monte à 148 euros. 148 euros, c'est un caddie bien rempli chargé de courses pour une famille de quatre personnes, l'adhésion à l'année dans une des activités qu'a choisi un enfant dans une de nos associations. C'est le découvert que l'on a sur son compte parce que la voiture est tombée en panne et qu'il a fallu régler la facture en urgence pour pouvoir retourner au travail. C'est une paire de lunettes pour le petit dernier, ou une semaine en colonie de vacances parce que justement on ne part pas en vacances. C'est la moitié de l'allocation de rentrée scolaire...

...mais pour le maire, 148 euros c'est quoi exactement?



C'est quelques euros en plus, donc totalement négligeables, dans les factures pharaoniques du maire comme :

  • à quelques euros près, une nuit dans un Hilton 5 étoiles lors de son voyage à Chypre (140 euros la nuit)? (lien)
  • un déjeuner au restaurant à Paris à 136,50 € avec une coupe de champagne? (lien)
  • les planches sur la promenade de la paix, 
  • le fond pour un "centre d'interprétation franco-britannique" à 14 millions où l'on constate qu'à l'heure du Brexit: "Une section  importante de ce pôle sera également consacrée à la place du couple Franco-britannique dans la construction européenne(lien) ,
  • une passerelle sur l'Orne à 3,5 millions,
  • le sponsoring d'un navigateur suisse, 
  • le coût du monument pour commémorer une commémoration, 
  • l'achat d' un bus inutilisable,
  • la liste impressionnantes des études inutiles commandées et enterrées car irréalistes ...

La liste est bien trop longue de ces gabegies qui nous fatiguent et qui vous écœurent. 

Oh et puis, nous allions oublier...


... il nous demande d'économiser !



Outre ces ponctions dans nos porte-monnaie, il nous demande d'économiser ! 

[Article Ouest-France publié le 15/03/2016]

Deux visions du monde qui se télescopent sans se comprendre, à des années lumières l'une de l'autre. Un culbuto disions-nous il y a quelques jours ? Une toupie aussi, centrée sur son axe, centrée sur elle-même, à la trajectoire incontrôlable, qui, quand elle aura fini de tourner, finira par tomber. En attendant elle fait des dégâts ! Nous aurons souffert sous votre mandature  Monsieur le maire et vous en aurez profité comme vous le dites avec cynisme !

Une vision de la démocratie qui n'est tout simplement pas la nôtre. Et pour vous ?

13 octobre 2016

Ouistreham et le culbuto !

Le Ouest France du mercredi 12 octobre nous a offert un très bel article sur les impôts locaux de Ouistreham, sujet ô combien populaire et sensible. Nous constatons que la journaliste a fait une enquête qui conforte les conclusions de LPB quant à l'augmentation de la taxe d'habitation, augmentation pouvant atteindre un doublement du montant. Nous y apprenons aussi qu'un recours au tribunal administratif avait été déposé pour l'opposition municipale par M. Josquin et Mme Börner, ce qui, il faut bien l'avouer, est une excellente initiative.




Mais la lecture du journal nous a aussi permis de découvrir une publicité pour notre ville dans les pages Calvados ! On y informe le lecteur que le stationnement est désormais gratuit sur toute la commune ! Le déficit d'image lié au stationnement payant pendant 6 mois (au printemps et en été) doit être revu et corrigé ! C'est pourquoi la ville s'offre un encart publicitaire pour redynamiser cette image érodée ! Que d'énergie et d'argent dépensé... De plus ce sont les cabines qui représentent notre ville (The plage to be) sur cet encart ... même pas une photo des planches à 50 000 euros!





Mais revenons au recours déposé au tribunal administratif par l'opposition municipale : sans présager du résultat Il s'agit d'un nouveau coup dur pour Romain Bail !  D'autant plus qu'il y a toujours un recours contre le stationnement payant déposé par ALPB (association des Amis du Petit Bédouin) et d'une vingtaine de Ouistrehamais.... vous vous rappelez ? Si l'on y ajoute le recours du préfet concernant le partenariat public/privé (PPP) cela fait trois. Souvenons-nous aussi que ce même tribunal avait invalidé les comptes de campagne de notre édile il y a deux ans !  Garder le cap pour Romain Bail, autrement que par un 4Pages tous les mois, commence à être difficile !

Bref notre maire c'est un peu comme un culbuto : il oscille toujours entre la tribune et le tribunal !


10 octobre 2016

Ici, la Ville n'a pas construit votre Avenir !






La Ville voulait construire notre Avenir ...


Rappelez-vous, nous avions évoqué ce panneau il y plus d'un an maintenant (lien vers notre article). Il penche un peu désormais et est devenu un peu fade après ces mois à regarder passer les voitures qui tournent autour du rond point, oui... celui des champignons !
Nous on l'aimait bien ce panneau, il était comme Romain, au début seulement, ...  il avait l'air plutôt gentil... Une piste cyclable c'est sympa non ? De plus en voilà un investissement intelligent et utile pour la commune (pour aller à la plage à vélo comme le conseillait le maire il y a quelques mois) !
Les mois passèrent mais on y croyait toujours car il y avait des annonces, des articles dans la presse. Il était même écrit dans le Ouest France du 26 février 2016 que Nicole Ameline avait donné 5000 euros de sa réserve parlementaire. Mais apparemment le projet est caduque et nous l'avons expérimenté au cours de l'été lors d'une promenade à vélo alors que nous avions décidé de rentrer par Saint-Aubin d'Arquenay. En effet, sur la route de Ouistreham, voilà l'aventure que nous avons vécue en vidéo !



.... mais y renonça !



Et oui, la piste cyclable s'arrête en plein champ de betteraves, à la limite communale de notre cité, aux frontières du réel en quelque sorte ! Saint-Aubin a fait la sienne, Lion-sur-mer est en train d'en réaliser un bout depuis quelques temps et Ouistreham...? Rien


Les travaux de la véloroute à Lion-sur-mer.


Ouistreham, la perle de la côte de Nacre, ... et bien elle va encore faire rigoler avec cette nouvelle "perle baillesque ".

Très interloqués par cette expérience, nous passâmes, bien sûr, quelques coups de fil. La mairie de Saint-Aubin fut très correcte admettant que cela pouvait décontenancer le cycliste le plus aguerri et, devant l'absurde de la situation, tenta de nous rassurer, "Cela finira bien par se faire un jour...". Quand à Monsieur Hitier dont le numéro figure sur le panneau nous n'osâmes pas l'appeler, lui, qui il y a quelques jours encore nous vantait "Zéro mégots, zéro déchets " et avait marqué "zéro subvention" sur son panneau. Là il faut bien l'avouer c'est un zéro pointé !

Quelle est la raison de cet abandon du projet de "Véloroute" ? Il semblerait que le département n'ait pas versé de subvention ! En effet, dans le journal Liberté daté du 1er septembre, Romain Bail a déclaré "Les travaux étaient bloqués depuis un an. Il y a un problème avec le conseil départemental". Étonnant non ? Surtout lorsqu'on sait ce qui est écrit sur le panneau rédigé par la mairie : "Subventions 0%" ! On nous aurait (encore) menti ? Bon allez, mettons ça sur la baisse des dotations de l’État ! Et tout espoir n'est pas perdu puisque des géomètres ont été aperçus dans le coin, Ouistreham arrivera peut-être à réaliser un petit bout de cette piste ! A moins que ce projet ne soit un élément du contrat dans le partenariat public privé! Alors là on est mal !

En attendant, cette piste devient une attraction locale pour cyclistes, la bonne blague à faire aux copains : on se tire la bourre dans la descente et, celui qui ne sait pas que la piste s'arrête, finit inévitablement les mains crispés sur les freins, la roue avant dans le champ de betteraves. Devant l'étonnement de nos amis nous leur répondons bien sûr: "Oui mais nous au moins nous avons des planches!".

Elle est pas belle l'image de la commune ! Vive les champions de la voierie ! 

En conclusion ...

...Renoncez définitivement à construire notre Avenir Messieurs Bail, Hitier et consorts...!