29 octobre 2017

Quand Tonton Bédouin rencontre l'oncle Paul...



Spirou à Ouistreham

Plusieurs générations de lecteurs de l'hebdomadaire Spirou entre 1951 et 1980 environ retrouvaient chaque semaine avec plaisir les histoires de l'oncle Paul. Une façon de se familiariser avec l'Histoire à travers quatre à six pages de bandes dessinées qui retraçaient épisodes ou anecdotes d'un passé plus ou moins proche. Des auteurs célèbres s'y sont attelés souvent à leurs débuts et parfois, l'ont-ils avoué  plus tard, pour des raisons alimentaires...parmi eux le créateur de la série, Jean-Michel Charlier, mais aussi Jean Graton, Mitacq, Liliane et Fred Funcken ou encore René Goscinny. 


Michel Cabieu raconté par 


Il faudra attendre le 21 janvier 1971 et le numéro 1710  pour voir traiter le héros ouistrehamais. Grâce à la plume de Joly et au pinceau de Cicuendez et sous le titre Seul contre un débarquement, une superbe BD de quatre pages nous apprend tout, ou presque, sur cet épisode fameux des relations franco-britanniques des années 1760.






L'anecdote est bien restituée et fidèle à la réalité ou du moins aux récits de l'époque, tels que votre blog préféré vous les avait évoqués dans sa chronique du 11 octobre 2015. Certes, le paysage que croque Cicuendez est plus breton que normand et on découvre l'étrange existence d'une falaise à Ouistreham. Et signe des temps en ce début des seventies, les personnages féminins prennent quelques formes un peu suggestives propres à émouvoir les jeunes lecteurs, ce que les codes en matière de littérature pour la jeunesse prohibaient fermement dans les décennies précédentes.

Un document authentique


On comprend votre inquiétude compte tenu de l'ambiance locale actuelle en matière de relations franco-britanniques...mais nous vous garantissons l'absolue authenticité des quatre pages ci-dessus! Mais on peut aussi vous garantir que le vrai faux document dont on parle tant aujourd'hui à Ouistreham, fait plus de bruit pour faire fuir les Anglais que le tambour du vieux Cabieu!!!

26 octobre 2017

Une belle expo ...

Une belle expo... 


Dans le cadre des 150 ans de la plage de Riva-Bella, Ouistreham a organisé une exposition de peintures sur le thème de «Ouistreham Riva-Bella à travers la peinture 1850 à 1950». Une première sous l'ère Bail ! Elle a été présentée du 15 juillet au 17 septembre 2017, à la Grange aux Dîmes. Confiée à Éric Lefèvre, commissaire de l’exposition, cette exposition avait pour ambition de proposer soixante-dix œuvres représentant Ouistreham à cette période. Les tableaux provenaient de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Caen, de l’Hôtel de Ville de Ouistreham, des Archives départementales ou encore d’autres lieux publics de la région. Les autres ont été prêtés par les familles des peintres.


... grâce au commissaire de l'exposition...


Éric Lefèvre, professeur d'histoire collabore dès le début des années 90 avec de nombreuses institutions bas-normandes à la mise en valeur du patrimoine pictural régional. Il est le commissaire d'expositions remarquées dans la région notamment au magnifique musée Léandre de Condé-sur-Noireau. Chevalier des Arts et Lettres il a réalisé de très importantes expositions sur l'art en Normandie avec le concours des Archives Départementales et le Conseil départemental du Calvados. Son concours pour cette exposition ouistrehamaise a été un véritable atout de qualité et de réussite.


... et surtout aux peintres de renom!


De nombreux peintres de renom étaient à l'honneur, des peintres régionaux ou des peintres venus en villégiature à Ouistreham. Citons quelques noms qui parleront à beaucoup d'entre vous : 
  • Louis Edouard Garrido, fils du célèbre peintre d’origine espagnole Eduardo Leon Garrido dont le musée de Saint-Maur-des-Fossés conserve des œuvres. Louis Edouard Garrido a souvent été appelé, un peu légèrement, le peintre des vaches tant il a représenté la campagne normande.
  • Jean Carzou, d'origine arménienne, un grand peintre au trait sûr.
  • Yvonne Guégan artiste caennaise, l’Orangerie du Sénat vient de lui consacrer une exposition en juillet 2017 sous le titre de « Yvonne la rebelle ». Ajoutons que nous lui avions consacré un article en juin dernier sous le titre de "la flamme d'Yvonne", 
  • Léon Haffner, peintre de la Marine, 
  • Jean Dries un des grands maîtres d’Honfleur, 
  • Louis Valtat, à "l'aube du fauvisme", pour reprendre le titre d'un ouvrage qui lui a été consacré, a travaillé avec Henri de Toulouse Lautrec, ami de Pierre Bonnard, 
  • Roland Lefranc dont la Basse-Normandie maritime est le thème dominant,  
  • Gaston Sébire, peintre de la Marine et membre de l'académie de Rouen a beaucoup peint la plage de Ouistreham,  
  • André Lemaître peintre de Falaise à Honfleur,  
  • Roland Van Lerberghe, peintre de Ouistreham, auteur du précédent logo de la ville mis à la poubelle par Romain Bail, a beaucoup peint les marais,  
  • Henri Thomas, grand prix de Rome, pensionnaire de la Villa Médicis, professeur à l'école des Beaux-Arts de Caen, a beaucoup peint les chevaux, les courses, le polo...  
  • Jacques Deshaies, peintre aux palettes ocre tournées vers la nature et autrui dont vous pouvez retrouver les œuvres à l'atelier Terraqué à Bernières sur Mer,  
  • Willy Mucha dont nous nous avions parlé sur notre blog sous le titre "Ouistreham 1934, l'affiche de Willy Mucha",
.... et bien d'autres encore

Des coups de cœur

Cette exposition était un vrai succès reconnaissons le, une fois n'est pas coutume, et le catalogue est très bien fait. Nos coups de cœurs vont  à :

Jacques Deshaies qui malheureusement n'a eu qu'une œuvre exposée (au catalogue p. 14). Vous retrouverez la richesse artistique et humaine de cet artiste en vous rendant à l'atelier Terraqué à Bernières sur Mer pour contemplé ses œuvres. Autre possibilité pour connaître ce peintre décédé en 2005  le site : http://www.jacquesdeshaies.fr

Jean Carzou de son vrai nom Garnik Zouloumian, est né dans une famille arménienne en 1907 à Moligt, près d'Alep (Syrie). Il a été classé en 1955 un des dix meilleurs peintres de sa génération (connaissance des arts). Auteur d'une importante œuvre lithographique, d'illustrations et de tapisseries, décorateur de chapelle de l'église du couvent de Manosque devenue Fondation Carzou en 1991, l'artiste a vu son œuvre consacrée en 1986, à Vence (Alpes-Maritimes), avec l'ouverture d'un musée à son nom, mais qui depuis a fermé. Le site http://www.sicardartgallery.com/carzou/Biographie.htm vous fera découvrir ce peintre s'il vous a échappé. Retrouvez ses œuvres dans le catalogue page 10.    


Et un bémol !


L'exposition a été organisée par la ville et on en a dit tout le bien qu'on en pensait mais pourquoi dans la dernière page du catalogue consacrée au remerciements, le maire commence-t-il la liste par lui-même suivi de la maire-adjointe à la culture ? Mégalomanie quand tu nous tiens !

21 octobre 2017

Du nouveau sur les quais de Ouistreham


«50 migrants installés, ce n’est plus possible» dit R. Bail
Installés ? Non ! Dans le dénuement, oui ! Dans la précarité souvent insoutenable, oui ! Tous nous aimerions que notre tranquillité soit préservée, que le spectacle de ces jeunes hommes qui n’ont qu’un but, passer à tout prix en Grande-Bretagne, ne se déroule pas sous nos yeux ! Mais la réalité est là, inhumaine, indigne. Elle sera d'ailleurs de plus en plus inhumaine avec l'hiver, le froid, la pluie... Alors nous réagissons comme nous pouvons : sur la commune certains sont dans l'indifférence, d'autres dans le rejet, d’autres encore dans l'empathie et l'entraide. Romain Bail lui a fait des choix qu'il exprime partout y compris dans la presse britannique (http://www.portsmouth.co.uk/news/defence/french-mayor-i-m-ensuring-migrants-have-no-access-to-food-1-7530515). Des sites locaux ouvertement racistes commencent à fleurir sur la toile, des menaces de milice... Pendant ce temps des habitants se lancent dans une démarche humanitaire. Ce n’est pas à nous de dicter la conduite de qui que ce soit. Choisissez votre combat. Nous prenons aujourd’hui le parti de vous dire qui sont ces migrants et pourquoi ils sont là  

   
  Messieurs Bail et Hitier annonçant la pseudo agression d'une fillette !

La majorité vient du Soudan

 

S’ils ont quitté le Soudan, c’est pour fuir la crise au Darfour. Le conflit armé qui touche depuis 2003 cette région du Darfour située dans l’ouest du Soudan, a des origines anciennes. Tribus « arabes » et tribus « noires africaines » non arabophones s'opposent. Cette crise, qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts et transformé au moins un million de personnes en réfugiés, intervient dans une région marginalisée aux plans politique et économique. Ce sont les migrants les plus nombreux à Ouistreham actuellement.
Ceux qui viennent d’Érythrée, s'évadent de la dictature sanglante d’Issayas Afeworki. Ce sont en majorité des jeunes qui fuient un service militaire à vie dans des conditions absolument terribles. Dans l’actualité, on parle peu de ce pays très pauvre. Il est dirigé depuis plus de 20 ans par un dictateur. Les habitants n’ont aucune liberté et vivent la peur au ventre. Beaucoup sont envoyés en prison du jour au lendemain. Plus de 360 000 Erythréens ont réussi à fuir leur pays mais c’est très dangereux : la police a pour mission de tuer ceux qui partent et de punir leurs familles.
Quelques Afghans sur Ouistreham fuient les talibans. En effet l’Afghanistan a déjà connu plusieurs guerres. Aujourd’hui, ce pays est attaqué par les talibans, religieux dangereux qui vivent dans le pays et veulent prendre le pouvoir. Beaucoup d’habitants se font blesser ou tuer. Ils sont 2,6 millions à avoir quitté leur pays.


Un point commun pour tous ces réfugiés 


Ces réfugiés, qui séjournent actuellement sur notre commune où des ferries partent quotidiennement vers Portsmouth, ont des points communs : 
  • Ils cherchent à rejoindre l’Angleterre, parce qu’ils parlent anglais et qu’un certain nombre de leurs compatriotes y ont déjà trouvé refuge. Ils ne veulent pas s'établir en France. 
  • Pour cela ils prennent des risques insensés en montant dans les véhicules, escaladant les grillages. Nombreux sont ceux qui souffrent de blessures, aux mains, aux pieds. Ils ont souvent besoin de soins médicaux. Ils ont été exposés à d’innombrables épreuves au cours d'un périple de plusieurs milliers de km.
  • Ils souffrent du climat, de leurs conditions de vie, d'un dénuement total. Ils sont déconnectés de leurs repères, de leur organisation sociale, de leurs valeurs... Certains ont aussi subi des violences physiques, des emprisonnements en Libye en particulier. 
  • Dans 70 % des cas selon l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et des apatrides), les migrants ne fuient pas la pauvreté, mais la guerre ou la dictature.   



A lire ou relire  
https://www.ouest-france.fr/normandie/ouistreham-14150/ouistreham-50-migrants-installes-ce-n-est-plus-possible-5243606
http://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/calvados/caen-mer/ouistreham/apres-polemique-lancee-maire-collectif-vient-aide-aux-migrants-ouistreham-1329879.html

http://www.liberation.fr/societe/2017/10/06/les-migrants-plus-visibles-depuis-quelques-mois-a-ouistreham_1601327
http://m.rtl.be/info/959413

17 octobre 2017

Voyage...voyage...

Voyage voyage ,
Plus loin que la nuit et le jour,
voyage ....
....
 de Desireless

OUISTREHAM - LONDON... cancelled !



Trente cinq personnes devaient se rendre à Londres, aux frais de la commune du 16 au 18 octobre ! Trente cinq !? Oui oui. Un groupe composé du conseil municipal (hors opposition), de chargés de missions, de quelques cadres de la mairie mais aussi de personnes chargées d'assurer des petits concerts sur place ! Le programme des réjouissances était le suivant :


INVITATION RÉCEPTION à l’Ambassade de France à LONDRES Mardi 17 octobre 2017 à 18h pour l’annonce du lauréat du concours d’architecture du Centre des Relations Franco-Britanniques de Ouistreham Riva-Bella

Préprogramme

Lundi 16 octobre
15h30 : RDV Gare maritime de ORB (avec CI ou passeport valide) et enregistrement
16h30 : Départ du ferry
21h15 : Arrivée à Portsmouth et transfert à l'hôtel Ibis

Mardi 17 octobre
9.00 : Départ en bus pour Londres
11h : Arrivée à Londres
Programme de visites à venir (Tour de ville en bus à impériale, musées…)
17h30 : Arrivée à l’Ambassade de France à Londres
18h : Début de la réception
20h30 : Fin de la réception
21h : Départ en bus pour Portsmouth et nuit à l'hôtel Ibis

Mercredi 18 octobre
7h15 : Départ en bus pour Gare maritime de Portsmouth
7h30 : Enregistrement
8h15 : Départ du ferry pour ORB
15.00 : Arrivée à Ouistreham

Depuis quelques jours nous savons que tout est annulé ! La mairie avait-elle pris une assurance annulation ? Nous l'espérons !


OUISTREHAM - LA RÉUNION  ... on time !


Romain Bail était à la Réunion aux Journées Nationales d’Études de l’ANEL qui se sont déroulées pour la première fois dans l’île de la Réunion du lundi 9 au vendredi 13 octobre 2017, sur le thème "Les Outre-mer, territoires d’innovation pour le 21ème siècle ? Des stratégies gagnantes pour la transition : climat, énergie, littoral". Ce sujet est en effet totalement indispensable à la vie communale de Ouistreham. 


 Nous devons économiser disait-il !
... mais cela ne s'adresse qu'aux administrés !

Vous trouverez le programme complet de ces journées en allant sur la page suivante :
http://anel.asso.fr/wp-content/uploads/2017/10/Programme-ANEL-JNE-2017_d%C3%A9finitif.pdf




Les Journées Nationales d’Etudes de l’ANEL 
Ile de la Réunion du lundi 9 au vendredi 13 octobre 2017.

Avait-il un mandat spécial ? Que nenni ! Pas besoin, le maire va où il veut quand il veut ! No contraintes ! Les élus des autres structures délibératives de la région comme le Conseil Régional, doivent avoir un mandat spécial pour se déplacer mais à Ouistreham c'est OPEN BAR ! Donc Romain Bail parcourt la France, l'Europe, l'Outre-mer... à nos frais pour des journées d'études, des congrès ainsi que pour tous les comités de jumelages (ANGMERING au ROYAUME UNI, BRAINE-L'ALLEUD en BELGIQUE, LOHR AM MAIN en ALLEMAGNE) et autres structures qui nous nous échappent vraisemblablement. Quelques exemples ?
  • Journées de l'AFCCRE - Association Française du Conseil des Communes et Régions d'Europe - : Romain Bail est bien sûr dans le comité directeur ! Rappelez-vous c'est par ce biais que notre édile s'est rendu à Nicosie du 20 au 22 avril 2016, pour le 26ème Congrès du CCRE, sur le thème « Demain commence aujourd’hui ! Une vision locale et régionale de l’Europe en 2030 ». Ce Congrès était précédé d’une réunion du Comité Directeur qui a notamment porté sur les questions liées à l’accueil des réfugiés ! Pas sûr que Romain Bail ait compris les messages !
  • Journées de l'ANEL - Association Nationale des Élus du Littoral - Romain Bail y est membre du conseil d'administration ! Nous l'avions épinglé (avec un certain Baillergeau) à Saint-Tropez pour le congrès sur "Les collectivités du littoral face aux changements climatiques" les 28, 29, 30 octobre 2015. Il y eut aussi le Touquet les 6 et 7 Octobre 2016 sur le thème : « Les élus au cœur de la décision : de la loi NOTRe à la Stratégie nationale pour la mer et le littoral ». Apparemment les débats n'ont pas dû l'inspirer si l'on en juge par son appétence à respecter la loi littoral ! 
Ne parlons pas des voyages hors structures ! Le modeste voyage ci-dessus à Londres (annulé ou repoussé ?) pour 35 personnes en faisait partie !

A lire 


14 octobre 2017

Recherche mécènes désespérément


Un petit rappel

Toute la région connaît la fausse lettre lue par Romain Bail au conseil municipal du 4 septembre dernier.( https://www.youtube.com/watch?v=4R9NRc9420Y). Suite à ce coup de théâtre il s'est justifié dans la presse.


Dans les pas de Sherlock Holmes


S'il semble maintenant avéré que la lettre lue par notre édile lors du Conseil Municipal est bien fausse, il semble logique de vouloir en connaître l'origine et la motivation. Et manifestement Romain Bail rame à trouver des explications entrevoyant sans doute le sombre avenir du musée ! Ses explications sont un peu simplistes. Seuls quelques crédules endoctrinés les accepteront. Jugez en  plutôt !


Notre Sherlock local, à la recherche du coupable, devrait rencontrer ses homologues pour démasquer l'auteur de ce "faux" et clore ainsi cette polémique lors d'une rencontre le 17 octobre prochain. Ira-t-il seul (nous avons appris que le voyage programmé pour l'ensemble du Conseil municipal était annulé) ?  

Pour cet éventuel voyage, Le Petit Bédouin conseille quelques points de bon sens à notre Sherlock Bail afin qu'il résolve cette énigme et qu'elle ne finisse pas en Cold Case:
  • Comment et pourquoi un Email reçu du Normandy Memorial Trust à l'adresse mail du maire est-il devenu une lettre avec logo lue au Conseil Municipal ? Pourquoi ne pas avoir présenté l'Email original devant le conseil municipal avec une pièce jointe ? Rappelons que le document se présente comme une lettre avec un texte de mail écrit par un familier si on en juge par la formule de politesse, "Best wishes" !
  • Quel intérêt aurait le Normandy Memorial Trust à prétendre soutenir le projet du Centre Franco-Britannique de Ouistreham alors qu'il ne financera que la construction du Mémorial Britannique de Ver sur Mer (après que Colleville Montgomery ne fut pas retenue) comme c'est précisé dans la missive ? La fiducie a été créée pour cela.
  • Pourquoi le maire ne vérifie-t-il pas tous les documents remis au Conseil Municipal ? C'est une instance délibérative qui va donner son avis, voter en fonction des pièces officielles qui lui sont remises ! On ne met pas dans un dossier une pièce qui n'est pas signée !  Et à tout le moins on vérifie sa source.
  • Pourquoi n'avoir pas téléphoné à l'auteur du mail censé vous apporter une telle pour somme pour le remercier dès réception ? C'est la moindre des politesses et cela aurait permis de savoir que ce Monsieur, personnalité britannique reconnue, n'était plus au Normandy Memorial Trust depuis près de 3 mois !

Qui a fait ce faux ? That is the question !

En attendant pas un PENNY pour le CRFB


Drapé dans ses certitudes  le maire assure ne pas être inquiet sur le fait que de nombreux mécènes se bousculeront pour financer les 3 millions d'euros manquants. Après la réponse ferme de Mr Nicholas Witchell pour le Normandy Memorial Trust, il est permis d'en douter.  
Ce Centre Franco-Britannique, qui serait l'apothéose du mandat de Romain Bail, rencontre un obstacle monumental. Il semble être bien seul à vouloir mettre à l'honneur les relations millénaires entre la France et l'Angleterre ! Force étant de constater que nos voisins Britanniques s'en battent royalement le pudding !

Alors en attendant d'hypothétiques mécènes WAIT and SEE et surtout laissons la justice passer !


11 octobre 2017

En chemise (mouillée) et la corde au cou...

Afin de se faire pardonner l'affront fait à Albion, et accessoirement de tenter de récupérer les 2,5 millions de livres sterling, on suggère à nos élus de revêtir la tenue adoptée par Eustache de Saint-Pierre et ses compagnons pour aller à Londres faire amende honorable, un jour prochain lors du voyage prévu à nos frais par le maire. On se souvient (ou pas d'ailleurs) de l'épisode fameux de la Guerre de cent ans qui vit six bourgeois de la bonne ville de Calais* revêtir la tunique d'infamie et ceindre leur col d'un hart de chanvre. Longtemps passé pour un acte d'héroïsme d'habitants sauvant leur ville de la destruction, l'épisode des bourgeois de Calais était en fait dans l'esprit de l'époque un rituel de capitulation, de pénitence publique ou d'humiliation en vogue dans ce joyeux Moyen-âge. Ou quand le roman (pas Romain, vous avez bien lu !) national réalise un fake en quelque sorte !

La fameuse statue de Auguste Rodin commandée par la Ville de Calais. 
Il existe douze éditions originales en bronze des Bourgeois de Calais 
dont celle-ci édifiée à Londres près du Parlement .


Romain le perfide versus Albion la blanche


Fort courroucé par un siège qui n'en finissait pas, Edouard III le souverain anglais se serait bien offert le spectacle de nos six bobos gigotant aux fourches du gibet mais son épouse Philippa de Hainaut plaida leur cause et la peine fut commuée en emprisonnement. Bon tout ça c'était en août 1347, il y a environ 670 ans, aujourd'hui ça fait partie de l'histoire des relations franco-britanniques que notre bon Romain entend célébrer à son profit dans le très futur et très compromis Centre d'Interprétation. LPB, dans un louable souci d'économies se porte d'ores et déjà volontaire pour réaliser à peu de frais le panneau relatif à cet épisode !


Devant la gare maritime !

Ce célèbre groupe d'Auguste Rodin, Les bourgeois de Calais, légèrement adapté, sponsorisé par Photoshop** pourrait être implanté devant la gare maritime ! Imaginons une inauguration en grande pompe présidée par Romain Bail, aux frais des contribuables ouistrehamais-riva-belliens, le 16 octobre à 15h30, par exemple. Aux dernières nouvelles, la cérémonie et le voyage pénitentiel seraient reportés sine die pour cause d'actualité brûlante. Dommage, c'eût été pourtant une occasion supplémentaire de mouiller la chemise, comme il aime à le dire. La noble sueur de l'effort ou l'aigre transpiration de la crainte de suites judiciaires ? Y-aura-t-il un crédit spécial oranges au prochain budget ?

Six mois de prison.


Ce sera en fait la peine purgée par les six bourgeois de Calais. Philippe VI roi de France versa finalement la rançon réclamée par l'Anglois. Il paraît même qu'Eustache de Saint Pierre devint l'un des favoris d'Edouard III. L'histoire connaît de ces retournements !

*Aucune allusion au triste afflux de migrants que vit aujourd'hui notre commune! Ceci est une autre et dramatique histoire...
**Merci à Michel pour le montage et pardon à Auguste pour le détournement de son œuvre!

07 octobre 2017

Le passé au présent


Cet article aurait aussi bien pu s’intituler L’AVENIR AU PASSÉ ou RETOUR VERS LE PASSÉ ou encore NO FUTURE. Car à l’heure du « BMM » (Bilan Manifestement Mitigé ?) (Bail Maire Médiocre ?), on peut légitimement se demander si l’équipe aux commandes n’aurait pas un léger problème de concordance des temps et une nette tendance à faire du neuf avec … du vieux ?
Le slogan de la campagne "rominoubaillesque" donnait déjà le ton il y a trois ans : « l’avenir au présent »… Au-delà – et ce jugement n’engage que le rédacteur de cet article – de la pauvreté crasse d’un slogan qui sonne creux, force est de constater que l’action municipale de ces trois dernières années apparaît en « léger » décalage avec ledit slogan. L’avenir, donc…
avenir
nom masculin
(de le temps à venir)


Définitions
  • Le temps à venir, le futur : Vivre dans le présent et non dans l'avenir.
  • Les événements futurs : Avoir confiance en l'avenir.
  • Les générations futures, les personnes qui vivront plus tard, la postérité : L'avenir lui rendra justice.
  • Situation, sort de quelqu'un dans le temps à venir, évolution, destinée de quelque chose : Compromettre son avenir. L'avenir d'une entreprise.


L’avenir, donc, ce porteur d’espoir, de modernité, de projets innovants, semblait naturellement trouver son incarnation dans ce jeune maire, Romain Bail, qui mettait fin au trop long règne d’un vieux lion… Un jeune maire qui nous promettait donc « l’avenir au présent ». On allait voir ce qu’on allait voir. La ville allait prendre un nouvel élan, se tourner résolument vers le futur, la façon de gérer le personnel et de mener les affaires allait prendre un coup de jeune et, enfin, Ouistreham pourrait vivre avec son temps ! Pôle Europe, rénovation de l’avenue de la Mer, fête After Bac, projets hôtelier à la pointe du Siège et immobilier sur les jardins de la Mairie... Déjà l’ivresse nous gagnait. Déjà nous voyions Ouistreham rayonner sur la Côte de Nacre, sur le Calvados, sur la Normandie, sur … Et puis, pschit.



 
 




Alors, que faire quand on est à court d’idées pour demain ? Eh bien, on vous le donne en mille, c’est pas bien compliqué : remettre hier au goût du jour ! 

Un pique-nique rétro par-ci, une fouée de la Saint-Jean par-là, un bal du 14 juillet, un Carnaval aux chars fleuris de 15 000 pièces en papier et des feux d’artifices en veux-tu en voilà. Célébrons l’avenir ! 

Et puisque monsieur le Maire est un démocrate, élisons ! Une Super Mamie (ça c’est vraiment nouveau) ; une miss Riva-Bella, comme au bon vieux temps ; un comité de retraités qui pense le Ouistreham de 2050 ! Moderne, on vous dit ! 
Et puis, on pourrait changer le nom de notre commune et lui accoler celui de Riva-Bella… comme avant ! 
Célébrons l’avenir encore, avec un projet pharaonique mettant en valeur 1000 ans de relations franco-britanniques… passées ! 
D'autres idées d’avant-garde pour la plage : revivifions la promenade de bord de mer avec de bonnes vieilles planches à la mode d’antan. Une autre : mettons en place un novateur Club Mickey pour l’été ! Et encore une : redonnons un nouveau souffle aux cabines de plage pour retrouver l’ambiance Belle-Époque ! Des idées, encore et toujours : la location de chiliennes en bord de mer ! 
Et, bouquet final, implantons « un lieu nouveau pour des activités nouvelles » (salon de thé, bals, cabaret) : le Dansoir et son innovant bar Art Déco ! 
N’oublions pas non plus que des émissions de télévision dernier cri ont été délocalisées à Ouistreham : Midi en France et Le Jour du Seigneur...

Alors bien sûr, encore une fois, on nous reprochera notre mauvaise foi. Bien sûr, on nous dira que des mesures pour l’avenir il y a avec, entre autres, le projet éolien off-shore (mais merci PNA et EDF/EN). 
Bien sûr on nous dira que la ville s’est modernisée : bornes pour les voitures électriques et LED pour éclairer la ville (merci le SDEC), caméra sur la plage, nouveau logo, surveillance vidéo, conseil municipal filmé ! 

Il n’empêche, pour faire fi du passé proche, sans doute trop associé aux mandats d’André Ledran, Romain Bail a clairement opté pour le retour à Ouistreham d’un passé plus lointain. Est-il atteint d’une fièvre commémoratrice chronique ? Ne fait-il que surfer sur la vague gentiment passéiste mais tendance du « c’était mieux avant » ? Toujours est-il qu’en toute honnêteté, on ne voit pas bien en quoi notre ville a positivement changé en trois ans ni qui pourra nous expliquer en quoi la politique actuelle de notre ville est tournée vers l’avenir. 

Monsieur Bail, s’il est prétendument calé en histoire, semble l’être moins en conjugaison : ce n’est à pas au futur qu’il conjugue l’avenir de notre ville mais bien … au passé ! 

04 octobre 2017

Un nouvel enfumage scandaleux

Un enfumage scandaleux !


Un thème est passé relativement inaperçu lors du conseil municipal du 29 mai dernier : celui de la renégociation de la dette de la commune. Romain Bail y a fait allusion sur sa page Facebook du 22 mai pour égratigner une fois de plus la gestion de l’équipe municipale précédente !


Un charabia innommable  ! 


« Une soulte globale de 120 000 € contre plus de 2,4 millions en début de négociation ; la sortie du risque qui pesait sur les Ouistrehamais ; le désengagement de 600 000 € d’investissements pour 2017 – 2018 pour nos projets et aucun allongement de la dette dans le temps pour ne pas peser sur les générations futures ! Bravo à l’équipe ! » écrit R. Bail !


Comprenne qui pourra ! 

"Une soulte globale de 120 000 € contre plus de 2,4 millions en début de négociation" : Qui peut croire une telle ânerie. C'est de la confusion mentale, de l'enfumage pour esprits simplistes ! Bail aurait dépensé 120 000 € pour économiser à la ville 2,4 millions d' € peut-on comprendre ! ? Imbroglio, micmac irresponsable ou alors les banquiers sont devenus des "pères Noël" !  

Après cette glorification on attaque l'ancienne équipe municipale ! "la sortie du risque qui pesait sur les Ouistrehamais" ! Ah les emprunts toxiques de André Ledran ! Il y avait quelques mois que l'on n'avait pas entendu ce thème récurrent ! 
  

Alors ne reculant devant rien, nous avons fait appel à un professionnel de très haut niveau ayant travaillé comme expert dans de grandes banques pour décrypter ce nouvel enfumage que les conseillers municipaux, anesthésiés sans doute, ont voté comme un seul homme ! Il faudra un jour rendre des comptes pour une telle incompétence !

La renégociation 

Avec les documents publics du conseil municipal nous avons étudié cette renégociation qui n'avait nullement pour but de protéger les Ouistrehamais d'emprunts toxiques ! Trois prêts ont en effet été renégociés dont le but est de baisser les charges sur deux ans (2017 et 2018). Romain Bail aura ainsi les coudées plus franches pour le projet de sa vie de Bail, ... son musée. 

Outre le passage des prêts en taux fixe (à 2,42%), une des modalités de la renégociation a été le gel sur deux années de l’amortissement de deux des trois prêts assortis de lourdes pénalités pour chacun des trois prêts soit :
311 000€ + 340 000€ + 488 000 € = 1 139 000€ ! 

Voyons les choses concrètement encore : 

Avant la renégociation en 2016 

Le capital restant dû était de 8 675 965€ et l'annuité de remboursement de 847 732€. 

Après la renégociation en 2017 
Les chiffres qui suivent constituent une hypothèse basse qui ne tient pas compte des frais de dossier et éventuelles autres charges.

  • Le capital restant dû atteint désormais de 9 815 000€ (8 675 965€ + 1 139 000€ de pénalités).
  • Sur 2017 et 2018 la charge de remboursement est diminuée de 690 484€ grâce à la franchise en capital. 
  • Mais à partir de 2019 l'annuité de remboursement de ces 3 prêts sera de 1 320 465€, soit +472 733€ par rapport à 2016. Autrement dit l'augmentation de l'annuité en 2019 est de 56 % ce qui est insupportable ! Même si nous étions restés en taux variable jamais une telle augmentation ne se serait produite !
  • En 2020, l'annuité sera de 1 245 112€, soit +397 380€... ! Et +323 415€ en 2021 ....
  • Il faudra attendre 2029 pour retrouver la charge de remboursement équivalente à celle de 2016 !  
  • Cette renégociation vient aggraver considérablement l'endettement de la ville et hypothéquer le financement de nouveaux projets pour les années à venir ! Clairement le seul bénéfice de cette opération est de dégager 690 484€  de trésorerie en 2017 et 2018 .... mais pour quoi faire ?   

C'est une perte de plus de 1,2 million d'€ au final que devront assumer les successeurs de Romain Bail !