Le dernier coup de glaive d'un extrémiste sur la «Promenade
des Anglais » de Nice nous interpelle tous et fait monter en nous un sentiment de peur face à ces actes commis par des êtres
démoniaques et abjects au nom de codes religieux qui
nous sont totalement étrangers. Des enfants, des jeunes et des moins jeunes,
tous innocents ont été fauchés en quelques minutes. Que dire, que faire face à l'horreur ? Nous, nous vous proposons un texte de réflexion ci-après :
Face à de tels actes, il y a ceux qui savent ce qu’il aurait fallu faire pour éviter ce drame. Ceux qui savent ce qu’il faudrait faire pour que ce drame ne se reproduise pas. Il y a ceux qui disent qu’il faut poursuivre l’état d’urgence, ceux qui disent qu’il faut aller plus loin, et ceux qui disent que ça ne sert à rien. Il y a ceux qui polémiquent inutilement et ceux qui dénoncent ceux qui créent des polémiques inutiles. Il y a ceux qui savent ce qu’il aurait fallu dire ou montrer. Il y a ceux qui savent avant d’avoir des preuves. Il y a ceux qui nient même après.
S’il y a bien une chose que l’on sait, c’est que l’on ne sait rien. On ne sait plus rien. Il faut avoir l’humilité de le dire, de le reconnaître, l’accepter. Nous faisons face à une menace nouvelle et inconnue qui frappe encore d’autant plus fort qu’on la croit affaiblie. Notre logiciel commun pour tenter de comprendre le monde est cassé, les politiques devraient arrêter de parler comme s’il s’agissait de commenter et de proposer des recettes dont on sait qu’elles ne répondent pas aux inconnues qui se dressent devant nous. Nous sommes tous démunis. Le reconnaître, c’est aussi accepter de se mettre au niveau de l’autre pour réfléchir ensemble. (Edito « Libération » du 17/07/2016 – David Carzon : Lien)
S’il y a bien une chose que l’on sait, c’est que l’on ne sait rien. On ne sait plus rien. Il faut avoir l’humilité de le dire, de le reconnaître, l’accepter. Nous faisons face à une menace nouvelle et inconnue qui frappe encore d’autant plus fort qu’on la croit affaiblie. Notre logiciel commun pour tenter de comprendre le monde est cassé, les politiques devraient arrêter de parler comme s’il s’agissait de commenter et de proposer des recettes dont on sait qu’elles ne répondent pas aux inconnues qui se dressent devant nous. Nous sommes tous démunis. Le reconnaître, c’est aussi accepter de se mettre au niveau de l’autre pour réfléchir ensemble. (Edito « Libération » du 17/07/2016 – David Carzon : Lien)
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