LBP qui regroupe des amis de toutes tendances politiques sauf extrêmes de droite ou de gauche, ne peut pas se taire face à ce qui a été distribué dans les boites aux lettres : invitation nauséabonde à assister à une réunion et participer à une pétition émanant de 2 personnes se définissant comme des membres de l'association "Ouistreham 14150"
Les documents distribués
A la lecture de ces documents on perçoit très clairement la peste brune sous-jacente. Nous ne pouvons donc pas laisser les choses en l'état. LPB rejette avec dégout ce genre de réunions et de pétitions et avait commencé à faire un texte lorsque Monsieur Sylvain BLUNTZ nous a envoyé le texte ci-dessous. Nous nous sommes retrouvés dans le contenu et les termes employés et nous avons décidé avec l'accord de l'auteur de vous le diffuser.
Une réaction de dégoût
Honte à l'association Ouistreham 14150
«L'association Ouistreham 14150 pervertit la langue française comme les nazis avaient perverti la langue allemande. L'association « invite les Ouistrehamais exclusivement à se rencontrer pour échanger sur le phénomène migratoire et la protection de l'environnement ».
« Échanger sur le phénomène migratoire » pour accueillir les migrants sans doute ? « Échanger sur la protection de l'environnement », « le phénomène migratoire » aurait-il un lien avec l'environnement ? Le désir d'exclure est tellement fort qu'il suffit de ne pas être Ouistrehamais pour être interdit « d'échange », on échangera donc qu'entre locuteurs du français perverti !
Et l'affreuse hypocrisie continue quand il s'agit d'envisager « les dangers pour les migrants », mais surtout « les conséquences pour les résidents » et l'apothéose, c’est « le bénévolat ville propre » dont il faut supposer que c'est d'abord, dans le français perverti de l'association, une ville sans migrants.
Honte à l'association Ouistreham 14150 et on espère que l'Assemblée Nationale ne se prêtera pas à la défense « des intérêts des populations concernées, du tissu économique portuaire commerçant avec le Royaume-Uni et pour le respect de nos engagements avec l'Angleterre », mais qu'elle fera en sorte de respecter les engagements internationaux de la France en matière d'accueil des migrants.
Et toujours pour résister à la perversion de la langue, je suis sûr que ceux qui « seront invités » refuseront de participer à « l'échange » car ils représentent, à un titre ou un autre, la République française qui a bien des engagements vis-à-vis des migrants."
Monsieur Sylvain BLUNTZ
Et l'affreuse hypocrisie continue quand il s'agit d'envisager « les dangers pour les migrants », mais surtout « les conséquences pour les résidents » et l'apothéose, c’est « le bénévolat ville propre » dont il faut supposer que c'est d'abord, dans le français perverti de l'association, une ville sans migrants.
Honte à l'association Ouistreham 14150 et on espère que l'Assemblée Nationale ne se prêtera pas à la défense « des intérêts des populations concernées, du tissu économique portuaire commerçant avec le Royaume-Uni et pour le respect de nos engagements avec l'Angleterre », mais qu'elle fera en sorte de respecter les engagements internationaux de la France en matière d'accueil des migrants.
Et toujours pour résister à la perversion de la langue, je suis sûr que ceux qui « seront invités » refuseront de participer à « l'échange » car ils représentent, à un titre ou un autre, la République française qui a bien des engagements vis-à-vis des migrants."
Monsieur Sylvain BLUNTZ
Nous vous invitons chers lecteurs à nous envoyer vos commentaires (soit dans notre boite mail, soit avec le formulaire de contact qui suit la publication sur le blog ou encore sur notre page facebook) et à montrer et affirmer votre réprobation à un tel mouvement. Nous publierons vos lettres.
honte à cette association !
RépondreSupprimerJ'avais gardé cette "merde" distribuée dans ma boite aux lettres parce que je me disais qu'on ne pouvait pas laisser ça là, qu'on ne pouvait pas faire comme si ça n'existait pas !
RépondreSupprimerNazisme est le premier mot qui m'est venu aussitôt à l'esprit, nausée ensuite, puis haine, puis "pas de ça chez nous "... jusqu'où seront-ils capables d'aller dans l'horreur ? C'est intolérable et effrayant ! Il faut réagir bien sûr mais comment le faire en maîtrisant, notre haine et notre colère à l'égard de cette minorité ouistrehamaise, (je l'espère en tout cas qu'ils sont minoritaires !), cette poignée d'individus qui ne mérite que le mépris ? Qui sont-ils pour se penser en droit de juger qui doit ou ne doit pas "fouler leur territoire" ?
J'aurais du m'attendre à cette horreur depuis le jour où, sortant de la pharmacie sur le port, j'ai été sidérée de voir un type raffler, en leur absence bien sûr, les vêtements des migrants qui séchaient sur la clôture du square, traverser la rue en courant pour ensuite aller les jeter dans l'un des containers de l'immeuble d'en face. 2 dames le regardaient faire et je me suis approchée pour partager avec elles ma colère et là... re-sidération : "on voit bien que vous n'êtes pas d'ici (j'habite à 500 m depuis 3 ans ! mais ne doit pas être "topée" ouistrehamaise), nous on en a marre : ils font crever les arbres du square, ils viennent faire caca jusque devant nos portes, d'ailleurs nous avons convoqué la presse pour leur montrer les dégâts ..." j'ai juste été anéantie par tant de bêtise et de méchanceté ce jour là, mais je prends conscience au fil du temps que cela engendre la haine et l'horreur.
Cette "invitation" pour le 27 mai le confirme : il faut que ça cesse ! Ce ne sont pas ces gens là qui vont nous empêcher de poursuivre ici, notre vie, avec nos valeurs de tolérance, de charité, d'accueil et de respect pour chacun.
Soyons unis, non violents, mais ne les laissons pas décider pour nous, ils n'en ont pas le droit ! Je ne veux pas avoir honte de n'avoir pas réagi en heure et en temps mais c'est difficile de ne pas s'emporter alors je cherche encore la solution. Je suis contente de voir que les ouistrehamais réagissent, ensemble nous pourrons au moins dire que la majorité ne partage pas l'avis de ses imposteurs qui eux nous dérangent
Marie-Claire Leu-Larcher
La haine et la bêtise sont indissociables mais nous avons l'amour et la solidarité pour les combattre. Des centaines de "justes" sont présents pour soutenir et aider les jeunes soudanais de Ouistreham. Ils savent qu'ils peuvent compter sur nous. Les rencontres avec ces garçons qui ont survécu à tellement de difficultés nous ont beaucoup apporté. Nous les aimons comme nos enfants et ils nous le rendent bien. Ce sont ceux qui les regardent comme une menace qui sont le plus à plaindre.
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