On
s'était pincé, croyant rêver ; la politique culturelle de la
municipalité évoluait. Une remarquable exposition de peinture à la
Grange aux dîmes avait éclairé notre été. Las, l'effort avait été trop
grand, l'audace de nos animateurs locaux nous a une fois de plus bluffé.
On nous annonçait enfin quelque chose de nouveau, après Super Mamie et
l'ineffable Patrick Juvet, une élection de miss ; merci Lise Nicolle et
Thierry Tollos pour cette initiative courageuse.
La
sexy et très brillante équipe à qui on doit cette manifestation bien
ouistrehamaise de haut niveau.
Mais pourquoi ne sont-ils pas eux aussi
en maillot de bain? (photo Ouest-France)
Bravo Lucie!
Loin de nous l'idée de juger des motivations qui poussent aujourd'hui des jeunes filles à s'affronter (et à s'exposer) dans ce genre de compétition et même si le principe de ces concours de beauté peut paraître pour le moins un peu décalé sur fond d'affaires de harcèlement et de légitimes revendications d'égalité homme-femme. On n'est pas sûr du tout qu'une ville s'élève en organisant de tels événements. Et surtout lorsqu'une communication plutôt mal gérée fait déraper les réseaux sociaux à tel point que le site officiel de la commune dut rappeler à l'ordre d'odieux intervenants. Félicitations et soutien moral à Lucie qui remporta, sans doute avec brio, l'étrange concours. Alors bien sûr quelques esprits chagrins regrettèrent que la belle ne soit pas du cru mais que voulez-vous quand on répond au patronyme de Horlaville, c'était à prévoir non ?
Photo Facebook du site de la marie de Ouistreham Riva Bella !
#balancetonporc comme
aurait dit Jeanne d'Arc en pensant à l'évêque Cauchon, le prélat
Pucellicide et boute-feu. Je sais, ça n'a vraiment rien à voir mais je
voulais la placer quelque part, celle-là...
Autres temps, autre mœurs...
Une
occasion de se replonger dans nos archives (ou plutôt dans celles de
J.G. qui se reconnaîtra et que je remercie) et de découvrir que ces
exhibitions sont bien dans l'ADN de notre joyeuse municipalité. Il y
aura bientôt trente ans, l'hebdomadaire Liberté de Normandie, jamais en peine d'articles de fond, avait consacré un long dossier de quatre pages au sujet brûlant "Pas sexy Caen?"
à la suite du classement de notre capitale normande en 99ème et dernière position des villes les
moins sexy de France. Et qui illustrait l'article en tenue affriolante ?
... Le premier
qui la reconnaîtra gagnera un billet d'entrée à la prochaine élection de
miss Riva Bella.
Dans Liberté du vendredi 22 avril 1988 (N° 8315)
Amusant non?
Amusant non?
Comme un air de famille...
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