10 février 2018

Fallait pas commencer !

En préambule nous rappellerons notre position prise dans un précédent article à propos de Bail caricaturé en Hitler :  "Ne vous méprenez pas : nous ne sommes pas en train de justifier ou d’excuser la photo détournée que, d’ailleurs, nous n’avons pas cautionnée..."

L'autorité publique mise à mal !



Mais nous apprenons par Ouest France que suite au "micro évènement" de la caricature, que notre bon maire a porté plainte pour "diffusion à caractère fasciste sur représentant de l'autorité publique". Rien que cela!


Le moins que l'on puisse dire c'est que la formulation nous fait rire au regard des écarts de langage dont le "représentant de l'autorité publique" de notre ville est coutumier lors des conseils municipaux et sur les réseaux sociaux. Des exemples ?

Néofasciste !


Le premier, bien sûr, c'est l'affligeant "néofasciste!" adressé à André Ledran ! Notre édile, faisant la une de la presse, s'est alors perdu en justifications alambiquées qui n'ont convaincu personne à part peut-être lui-même. C'était "sur le ton de la plaisanterie" selon ses propos et effectivement on le voit bien rigoler après avoir jeté un regard noir à l'ancien maire.

Voir notre vidéo



Relisez notre article du 9 mars 2017 intitulé "Néofaciste"  : Lien

Qui sème le vent récolte la tempête !


Un vichy pour digérer ?


Le second extrait date de juin 2016. Suite aux révélations du Petit Bédouin sur le coût des voyages au printemps 2016, notre gentil maire avait lâché: "Même Vichy n'aurait pas fait mieux, même le front national..."

Assimilant sans scrupules le fait de rendre public des factures d'hôtel 4 étoiles payées par le contribuable au régime de délation mis en place par Vichy en 1941 (La  loi du 25 octobre 1941 votée par le gouvernement de Vichy fait de la dénonciation une "obligation légale"). Indirectement le blog et ses auteurs se voyaient donc assimilés à ce régime fasciste pour avoir informé le citoyen des dépenses de la municipalité ! ... 

Rappelons pour ceux qui ont des doutes sur notre action de vérité le texte suivant : "Le contrôle du citoyen sur l’action des élus locaux est une composante essentielle de la vie démocratique locale. Il s’ajoute à ceux exercés par le préfet et la chambre régionale des comptes. Ce pouvoir de contrôle découle de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui édicte le droit, pour tous les citoyens, " de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique [et] d’en suivre l’emploi " (art. 14), et qui dispose que " la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration " (art. 15).
http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/collectivites-territoriales/democratie-locale/comment-citoyen-peut-il-controler-action-elus-locaux.html

Revenons à la déclaration de Bail en juin 2016, déclaration presque comique a posteriori au regard de la photo qui a servi à la caricature dans la mesure où il s'agit de celle où il pose gentiment dans son bureau avec une députée du...Front National!


Le FN, parti politique qu'il vilipendait il y a encore quelques mois en le mettant dans le même panier que le régime de Vichy et qu'il trouve aujourd'hui tout-à-fait fréquentable. Il faut bien surfer sur "l'effet migrant" pour tenter de retrouver désespérément de la popularité. Déclaration moins drôle quand on se souvient qu'il est professeur d'histoire et que donc il ne peut ignorer la portée des propos qu'il prononce.

 Et des Ouistrehamais invectivés !


Enfin il ne faut pas oublier le fait que le maire, contesté sur les réseaux sociaux, s'était permis aussi de traiter de fasciste une habitante. Il avait ensuite déclaré qu'on lui avait piraté son compte Facebook... La grande classe ! (lien)  (lien2)

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Quand on n'aime pas un dessin...


Romain Bail dans ses vœux fait référence à la citation d'une écolière à propos des attentats de Charlie Hebdo pour terminer son discours.
(Bulletin municipal janvier2018) En référence aux attentats de Charlie Hebdo.
Pour ceux qui n'étaient pas invités à la réception des vœux, on retrouve le texte de celui-ci dans "L'avenir", le bulletin municipal dont la couverture a servi de support à la caricature :

De belles paroles non ? Alors... Charlie ou Charlot

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