27 novembre 2018

Ouistreham vit à crédit !

Oui cet article est technique et difficile à lire ! Mais de grâce faites cet effort pour comprendre les finances catastrophiques de la ville !

Ouistreham vit à crédit depuis 2017


Les finances communales 2017 nous ont montré que le résultat de fonctionnement était négatif : - 547 000 € sur un budget de 13,1 millions d’€ en section de fonctionnement. C'est parce qu’il fut compensé par un report 2016 (budget de l’eau et budget de la zone du Maresquier) que les comptes ont pu être approuvés. Et comme l'écrivait Ouest France fin mars cela signifie que "la commune vit à crédit".(lien)

Mais ces résultats publics, puisque votés lors d'une réunion du conseil municipal du 5 mars 2018, n'inquiètent ni Romain Bail ni ses colistiers qui continuent à dépenser sans compter ! Ils sont en train de ruiner la ville ! 

Des renégociations de prêts calamiteuses !


Romain Bail s'est vanté d'avoir renégocié les emprunts de l'ancienne municipalité. Oui  mais à un taux supérieur au taux du marché en 2017 ! Rappelons-nous ces calamiteuses tractations que nous vous avions expliquées en octobre 2017 grâce à un expert bancaire (lien). Résumons les choses : 3 prêts ont été renégociés avec 1 139 000€ de pénalités . (Le capital restant dû était de 8 675 965€ et l'annuité de remboursement de 847 732€). Cette renégociation faite par Bail avait pour but de baisser les annuités sur deux ans (2017 et 2018), musée oblige ! Mais dès 2019 l'annuité de remboursement va augmenter de 56 %, légèrement moins en 2020 ( +397 380€ en 2019 et +323 415€ en 2021...). Il faudra attendre 2029 pour retrouver la charge de remboursement équivalente à celle de 2016 ! C'est une perte énorme au final que devront assumer les successeurs de Romain Bail !
.

Des DSP désastreuses 


La signature de contrats avec des entreprises privées est devenue la spécialité du trio Bail/Hitier/Fricout. Les conséquences en seront désastreuses pour la ville.
  • DSP Récréa

Un contrat de délégation de service public (DSP) pour la rénovation et la gestion de la piscine de Ouistreham a été signé mercredi 7 novembre 2018 avec Espace Récréa. Le but de cet accord est de confier le chantier (pose d’un toit rétractable et d’un toboggan de 70 m de long) et la gestion à Récréa pour un coût des travaux total de 5,5 millions d’€. La ville versera 350 000 € pendant 14 ans et 600 000 € la dernière année.
  • DSP Indigo pour les parkings payants

On sait que le contrat avec Indigo pour les parkings payants est un désastre. Il a subi des révisions à la baisse du "business plan" en 2017, les résultats n'étant pas au rendez-vous. En effet en 2017, le montant des recettes de stationnement s’est élevé à 33 317 € alors que le maire comptait sur des recettes de 50 000 €. Ces recettes ne couvraient pas les frais d'ASVP recrutés pour la surveillance. À cela, il faut ajouter le produit des procès-verbaux qui, en 2017, était de 208 080 € désormais perçu désormais par la communauté urbaine !  
En résumé la ville ne perçoit qu'un faible montant des recettes et devra en fin de contrat verser un restant dû d'amortissement de 178 929 € à la charge de la ville au terme de la délégation de service ! Ainsi dans 8 ans, les administrés de cette ville remercieront Romain Bail, Robert Pujol et Bruno Hitier en charge de ce dossier, pour ce cadeau à la société Indigo ! 


Une location-vente pitoyable


Rappelez-vous notre article sur la location vente du local technique Bleu jaune dans la zone du Maresquier.  La ville déboursera 5 000€ par mois soit 60 000 € par an pendant 12 ans et demi, soit un total de 750 000 € auquel il faut ajouter 200 000 € de solde à la fin du bail ! Soit un coût total d'acquisition de 950 000 € en 2031 pour un bâtiment estimé à 704 000 euros en 2018 par le Domaine ! 250 000 € à payer en plus par les contribuables!

En résumé


En résumé pour 2020 la ville augmentera de plus de 800 000 ses dépenses comme le montre le tableau ci dessous ! On comprend pourquoi le maire comprime autant les subventions aux associations et s'attaque désormais au personnel !  C'est la réduction des charges de personnel qui va être la variable d'ajustement, le revers de la médaille comme nous l'avons vu pour le personnel de l’École de Musique ! Et cela ne fait que commencer !



Opération

Charge annuelle supplémentaire

Date de fin

Coût supplémentaire en 2020

Solde  final  des différentes opérations

Local technique Bleu Jaune

60 000 €

2031

60 000 €

200 000 € de solde à la fin du bail

Piscine

350 000 €

2034

350 000 €

600 000 € de solde

DSP Indigo

?

2023



178 929 €

en 2024

Renégociation de prêts

1 320 465 €

en 2019

au lieu de 847 732 €

2029 
et 2030

397 380 €

1 139 000€ de pénalités

Total





807 380 €

2 117 929 €(*)
* somme énorme mais échelonnée sur plusieurs années

23 novembre 2018

Entretien et raffermissement au programme de la mairie !

Le fitness vise l’amélioration des performances cardio-vasculaires, mais aussi un travail sur la silhouette et sur la condition physique dans son ensemble. Est-ce la raison de l'investissement de Bail dans un espace fitness ? Entretien et raffermissement ?!

Mon très cher espace fitness

Vous le savez, compte tenu de la communication qui l'a accompagné, la ville s'est dotée d'un espace fitness très haut de gamme commercialisé par Sébastien Chabal et la société NFC  (lien2). NFC comme National Fitness Campaign, un produit marketing très abouti mais aussi très onéreux. On pourrait d'ailleurs parler plutôt de programme national de business au vu de la plaquette de présentation (lien)


Dans la plaquette de présentation il y est clairement écrit que cela permet à une municipalité "d'être reconnue comme un acteur actif et dynamique auprès de sa population." et de "développer des partenariats publics/privés."! Ah les PPP si chers à Romain et Michel ! 


115 000 euros TTC !
(lien)



Tu "fit" ou pas?


Soyons clair nous ne jugeons pas ici de l'utilité ou non d'un tel équipement dont beaucoup de communes sont équipées de nos jours... mais ce qui nous interpelle c'est le coût de celui-ci au regard des sacrifices demandés aux Ouistrehamais ces dernières années. Comme pour beaucoup d'autres projets liés au front de mer il s'agit pour le maire d'animer au maximum la plage pour tenter d'augmenter désespérément la fréquentation en retrait en raison du du stationnement payant, véritable boulet pour l'image de la ville avec sa pluie de P.V dont les tarifs ont par ailleurs explosé. 

La baisse des dotations de l’État, les finances exsangues, les sacrifices imposés aux personnel communal, les baisses drastiques de subventions aux associations, à l’École de Musique, la vente des biens communaux ...? Oubliés pour un équipement hors de prix ! A l'évidence les tarifs pratiqués chez un distributeur pour deux modules classiques n'ont pas été consultés !

(lien)


On retrouve ces appareils le long du canal à Hérouville ou sur la digue à Cabourg ou à Merville-Franceville. L'avantage est qu'ils sont "tous publics" et que le risque de blessure y est nul. Mais rien à voir avec un "fitness court" nous diront les puristes… Certes alors allons faire un tour chez un grand distributeur de matériel sportif. 

(lien)

On peut même en acheter en soldes !

(lien)

Nous sommes bien loin, même en ajoutant le coût de l'installation, des 115 000 € TTC dépensés pour le modèle de luxe inauguré par Chabal ! Avec cette même somme il aurait été possible d'installer un très grand nombre de modules.

Et le sénat dans tout ça ?

Vous noterez, sur l'invitation, le logo du Sénat (en bas à gauche) et la présence de Pascal Allizard sénateur républicain du calvados (lien) qui a donné 10 000 € de sa réserve parlementaire. Cette action se fait peut-être dans le cadre d'un programme de soutien aux élus condamnés par la justice ? Car le logo du Sénat sur une invitation de Romain Bail c'est comique non ? Voir totalement surréaliste ! Pourquoi pas celui de la gendarmerie nationale ou de tribunal de grande instance?



Vous l'aurez compris ici, il est plus question de business que de fitness. Espérons au moins que cela contribuera à raffermir quelques fesses!



20 novembre 2018

Bail contracté !


Bail a contracté un nouveau bail !


On ne s'en lasse pas de ces jeux de mots ! Que voulez-vous on peut rire de tout n'est-ce pas ? Outre cette pitrerie bédouine rappelons-nous la délibération N°7 du 29 mai dernier.


(lien page 17)
Les anciens locaux de l'entreprise Bleu/Jaune

Ce bâtiment avec sa toiture si particulière se trouve dans la zone du Maresquier. Son toit semble avoir été conçu pour y mettre un maximum de panneaux solaires.







L'estimation de ce bâtiment, qui deviendra le centre technique pour l'événementiel (y compris pour les chars de Monsieur TOLOS, le roi du Carnaval), par le Domaine *, est de 704 000 € HT.


Au cours du conseil municipal on constate que le maire aborde le sujet en tentant de noyer le poisson dans des discussions superficielles pour éviter d'aborder le vrai problème à savoir le coût total de l'opération d'acquisition de ce bâtiment. C'est finalement l'opposition qui dévoilera le chiffre.








Extrait vidéo du conseil (mettre en mode public!)
https://youtu.be/-GWqwBKzEE8
https://www.youtube.com/watch?v=-GWqwBKzEE8&feature=youtu.be

La vidéo du conseil est ici pour voir la totalité des échanges:(lien)

"En comptant la location on arrive à un total de 950 000 €" a précisé fort justement Madame Börner pendant les délibérations du conseil municipal. La réponse de Romain Bail fut : "Non!". Puis se ravisant, "Ah oui en comptant la location!" puis "C'est une entreprise quand même, elle ne va pas perdre évidement son droit à la location…! ". Ce qui ne veut rien dire car aucune entreprise (a fortiori quand elle a fait faillite) n'a de "droit à la location". 

En résumé pour ce nouveau bail...


La ville déboursera : 

5 000€ par mois soit 60 000 € par an pendant 12 ans et demi, soit un total de 750 000 € auquel il faut ajouter 200 000 € de solde à la fin du bail ! Soit un coût total d'acquisition de 950 000 € en 2031 pour un bâtiment estimé à 704 000 euros en 2018 par le Domaine ! Et pan ! 250 000 € à payer en plus par les contribuables!


Vous noterez que dans les délibérations jamais cette somme de 950 000 € n'apparaît. Le vote s'est fait sans tenir compte du coût total de l'acquisition effective en 2031... Seul la somme de 650 000 € est citée par M. Hitier et figure dans le texte les délibérations, ce qui laisse supposer que la municipalité fait une affaire ! Elle a oublié d'y ajouter le coût du loyer… 300 000 €  à débourser ! Les conseillers municipaux étaient-ils au courant du coût total de l'acquisition ? On peut en douter vu la précipitation de Romain Bail à nier le coût réel de l'opération et vu la réaction des personnes en arrière plan de Mme Börner. Tout ceci pour un bâtiment dont selon Monsieur Fricout personne ne veut. 

Il faut rappeler que la ville a vendu l'ancienne caserne des pompiers qui servait de local technique, rue Carnot, 660 000 €, alors pourquoi n'avoir pas utilisé cette somme pour payer "cash", ou presque, ce nouveau bâtiment ? Ou bien, autre solution, la ville possédant un terrain de 2400 m2 dans cette même zone du Maresquier ne pouvait-on y construire un local technique ?… Ces deux solutions avaient l'avantage de passer les coûts en investissement et non en fonctionnement et de permettre la récupération de la TVA. Eh bien non puisque le conseil municipal a décidé de vendre le terrain au mois de septembre ! Surprenant non?

Alors pour ce nouveau local technique les Ouistrehamais ne se sont-ils pas fait pigeonner une fois de plus ? Car la collectivité  va débourser quasiment un million pour un bâtiment dont selon les propres dires du maire et de Monsieur Fricout personne ne veut…


Pour en savoir plus 


*Les communes sont tenues de consulter le Domaine pour connaître la valeur d’un bien préalablement à la réalisation de leurs opérations immobilières. Cette obligation est prévue par différentes dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales et d’autres textes. Cette mesure répond aux objectifs d’une plus grande transparence de l’action publique en matière immobilière et d’une meilleure maîtrise de la dépense publique. lien.

17 novembre 2018

Plusieurs conseils municipaux à Ouistreham ?

Le conseil municipal est l'assemblée élue de la commune chargée de « régler, par ses délibérations, les affaires de la commune ». Il doit se réunir au moins une fois par trimestre, ou sur demande motivée d'au moins le tiers de ses membres, mais il se réunit le plus souvent une fois par mois dans la majorité des communes . 



Un ou des conseils municipaux ?


Le saviez vous ? A Ouistreham, il y aurait,  plusieurs conseils municipaux  si on lit très attentivement la page consacrée à ce chapitre sur le site officiel de la Mairie où tout est approximatif ! 




Rappelons donc aux responsables qu'il n'y a qu'un conseil municipal qui se réunit pour délibérer ! Donc enlevez le pluriel à "conseils municipaux" ! Par exemple écrivez " revoir les réunions ou les délibérations du Conseil Municipal" ! 

Il est vrai que nous sommes habitués à des rédactions approximatives dans cette ville ! Comme le signalait un de nos lecteurs en commentaire d'un de nos articles précédents sur le "...contentieux contre la Préfecture..." (lien) : "Rédaction très approximative de la délibération... Peut-être la volonté de stigmatiser Monsieur le Préfet. Le mot "contre" illustre la pensée profonde du rédacteur qui, tel Don Quijote livre en permanence des batailles CONTRE ... la terre entière. Il s’agit ni plus ni moins d’un contentieux avec l´État, dont Monsieur le Préfet est le représentant dans chaque département et qui n’a fait qu'exercer sa mission de contrôle de la légalité." CQFD ! Quand délibération rime avec approximation ! 

...avec de moins en moins de réunions !


Le nombre de réunions du Conseil municipal plonge dans notre ville (lien) !



  • En 2014 un premier conseil a eu lieu le 4 avril après les élections et 7 autres ont suivi. Il y a donc eu, au total, 8 réunions en 9 mois !  Presque une par mois. 
  • En 2015 le Conseil s'est réuni 11 fois.
  • En 2016  il n'y a eu que 8 réunions : en moyenne 2 par trimestre donc.
  • En 2017 c'est encore 8 réunions qui ont eu lieu.
  •  En 2018, là, c'est l'effondrement avec 5 réunions. 
Y voyez-vous un signe de vitalité pour cette cellule de base de la démocratie locale qu'est la commune ? Non évidemment ! Cela ne fait qu'accroitre la défiance du citoyen. C'est au un signe supplémentaire de dérive vers des pratiques utilisant manipulation, mensonge, mépris,...(regardez les affaires judiciaires en cours, revoyez en vidéo les réunions du Conseil municipal). 

Où sont les intentions de Bail, candidat aux municipales, qui souhaitait réconcilier les citoyens avec la vie politique, renforcer le pouvoir des instances de démocratie participative afin de permettre une réelle co-construction des décisions ?  Certains y ont cru ! Mais c'était ...

du flan* !



Du flan : L'expression est très ancienne puisqu'elle fait référence au flan du XIe siècle, c'est-à-dire au métal dont on frappait alors la monnaie, et non au gâteau ! Elle fait donc référence à de la fausse monnaie, et par extension à tout mensonge.

13 novembre 2018

Un deuxième mandat ?

Romain Bail (LR), élu maire en 2014 a décidé de se représenter aux élections municipales de 2020, toujours sous la même étiquette politique.lien

« ... deux mandats étaient nécessaires. Un pour rétablir un fonctionnement normal de la collectivité et un deuxième mandat pour asseoir notre manière de gérer la Ville » avait-il  écrit lors de sa première campagne ! 

Le premier mandat "pour rétablir un fonctionnement normal de la collectivité" l'a conduit plusieurs fois en justice (Tribunal Administratif et correctionnel) ! Espérons que notre justice aura raison de son entêtement à assumer un mandat pendant lequel il a montré son incompétence, entaché la fonction de mensonges, d'irrégularités (jugement du Tribunal Administratif), de gaspillage ... Il laissera la ville fracturée et exsangue. 

Un de nos rédacteurs, plein de compassion et d'empathie pour Romain,
suggère de lui remettre une carte de fidélité pour que ses peines cumulées 
soient réduites de 5 % au bout de 10 condamnations ! 
Qu'on ne dise pas que LPB ne veut que du mal à Romain ! La preuve !   


Alors « un deuxième mandat pour asseoir la manière de gérer la Ville » IMPOSSIBLE. Agissez, battez-vous Ouistrehamais car il est possible pour un citoyen de s’impliquer en politique au delà de sa participation aux élections ou son engagement dans un parti. Différentes actions légales (pétitions, lobbying, manifestations ...) sont possibles. A vous de voir.

10 novembre 2018

Glorieux passé industriel

Tonton Bédouin raconte...

En passant par nos écluses, l’épopée des chantiers navals


Les Chantiers Navals Français ont été fondés le 27 octobre 1917. Leur principal établissement, construit à partir de 1918, est à l’époque celui de Blainville sur Orne qui s’étendra également sur le territoire des communes de Colombelles et d’Hérouville Saint Clair. Les pertes importantes subies par la marine française pendant le premier conflit mondial tant sur le plan civil que militaire permettent aux chantiers de tourner à plein régime pendant les années 20. Cargos, chalutiers, pétroliers mais aussi sous-marins ou torpilleurs se succèdent dans les impressionnantes nefs en béton armé conçues par l’ingénieur Albert Caquot. Des commandes émanent de la France mais aussi de plusieurs pays étrangers comme la Pologne, la Grèce ou l’URSS. Aux navires s’ajoutent pontons, grues, chaudières et aussi charpentes métalliques.
La société employa jusqu’à 2 500 salariés ; des « œuvres sociales » telles que coopérative, équipes sportives, harmonie ou salle de cinéma virent le jour tandis que de nombreux logements ouvriers étaient mis à disposition du personnel. L’hôtel des célibataires, la cité des Brandons ou celle des Banquets à Blainville n’ont disparu que récemment du paysage.


 Le contre-torpilleur Le Terrible

Ce contre-torpilleur Le Terrible, qui établit le record du monde vitesse pendant ses essais à Lorient (45 nœuds soit près de 84 km/h !) est sorti des cales de Blainville en novembre 1932. Superbe vaisseau aux lignes aérodynamiques, il participe aux combats de la seconde guerre mondiale sous trois pavillons différents et successifs puis est affecté à l’escadre de la Méditerranée. Il termine sa carrière à partir de 1955 comme annexe non navigante de l’école navale puis il est ferraillé au début des années 60. Le cliché plutôt rare le montre flambant neuf sortant du port de Ouistreham le 22 novembre 1934. Il n'est pas encore équipé de ses tourelles.

La crise de 1929, malgré les commandes passées par l’État pour la Marine nationale va entraîner une baisse d’activité des chantiers qui fermeront en 1934 et seront mis en liquidation en 1936.


A partir de 1940, l’occupant tentera de relancer l’activité mais la pénurie de matières premières et la … remarquable et patriotique inertie du personnel réquisitionné feront qu’aucun des navires mis sur cale ne sera terminé lors de la Libération.
Sur cette carte postale postée en août 1933 par une famille en vacances, 
on distingue le pétrolier soviétique Neftesyndicat construit à Blainville quittant le port entre les deux jetées de bois, tracté par le remorqueur Calvados.

Les chantiers ont été relativement épargnés par les bombardements alliés et l’activité pourra reprendre dans le contexte d’un pays sinistré. Dès 1945 et jusqu’en 1953 de nombreux bâtiments de petit ou de moyen tonnage sortiront des cales des désormais « Chantiers Navals de Caen ». 

Les restructurations industrielles de l’après-guerre et le handicap constitué par un canal et des écluses sous-dimensionnés pour des navires dont la taille augmente auront raison des chantiers. Le dernier navire, l’Antée, un cargo de la Société Navale Caennaise sera lancé le 14 octobre 1953. Plus tard, en 1957, les bâtiments repris par la S.I.B. société issue de la fusion des constructeurs Latil, Renault et Somua, verront naître la SAVIEM mais c’est une autre histoire…

08 novembre 2018

La carte aux trésors



L'émission télévisée "La carte aux trésors" récemment diffusée sur la 3 et qui mettait en valeur notre cité balnéaire, et notre article sur "Les cessions de Bail" (lien), nous ont donné l'idée de chercher les trésors de la ville dans les ventes immobilières annoncées dans les délibérations du conseil municipal depuis le début du mandat de Bail, donc des trésors perdus !

En 2014


24/11/2014 - l'Accostage

En 2015


14/12/2015 - Rue Gambetta.

En 2016


21/03/2016 - Pavillon rue Gambetta.
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17/10/2016 - Terrain pour l'hôtel prés du camping.


En 2017


29/05/2017 - rue Carnot.

Cette vente sera modifiée le 29/01/2018 et nous en tiendrons compte

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29/05/2017 -  Rue J - J Rousseau
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29/05/2017 -  Rue chanoine Louis Petit (derrière le presbytère)
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23/10/2017 - La poste et le poste de police du Bourg.

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23/10/2017 - Terrain de foot.

En 2018


Nous ne comptons pas deux fois la rue Carnot (ancienne caserne des pompiers) mais apportons la modification votée le 29/01/2018 : - 40 000 euros


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29/05/2018 - Rue de la Haie Breton.
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Soit un total de  3 887 900 € auquel il faut ajouter les ventes de septembre 2018 que nous vous avons présentées dans un article précédent (les cessions de Bail) et qui se montaient à 2 546 530 € (avec le terrain dit Le Planitre, un terrain rue Gambetta, un autre rue Planquette et un dernier dans la zone du Maresquier) ! Au total : 6 434 430 € de ventes annoncées ! POURQUOI FAIRE  ? COMBLER LES TROUS ? LES OUISTREHAMAIS SONT EN DROIT DE SAVOIR ! DEMANDEZ A CHAQUE MEMBRE DU CONSEIL MUNICIPAL DE LA MAJORITÉ QUE VOUS CROISEZ CE QU'IL EN EST.

En attendant notre édile passe un "magnifique moment avec nos amis les Oiseaux" !




C'est sûr qu'à Ouistreham, s'il aime les oiseaux, il est servi ! Entre les perroquets qui répètent tout ce qu'il dit sans réfléchir et les pigeons que nous sommes, ce n'est plus une ville mais une volière, une oisellerie, une cage … !

                    Ouistrehamus pigeonus  Par I, Luc Viatour, CC

04 novembre 2018

Un contentieux contre la Préfecture pour le CRFB !

Provision de 80 000€ pour frais de justice à venir !



Les conseillers municipaux de la majorité après avoir levé la main pour approuver, il y a plus d'un an, le projet de CRFB (Centre des Relations Franco-Britanniques) dont une partie du financement s'appuyait sur un faux courrier plein de promesses du britannique Normandy Memorial Trust (avec un faux don de 2,5 millions de livres sterling tombé du ciel !)  viennent à nouveau de voter une provision de 80 000 euros "visant à couvrir une éventuelle charge résultant de ces litiges (dommages et intérêts, indemnités, frais de justice" car "La commune est actuellement partie dans un contentieux contre la préfecture au sujet du projet de CRFB".(texte issu du registre des délibérations de la commune relatif au Conseil municipale du 17 septembre 2018. A noter la faute d'orthographe sur le site de la mairie où "municipale" est avec un E)

En effet pour ceux qui ne l'auraient pas compris les ennuis ne font que commencer dans cette affaire de musée et cela risque de coûter une fortune au contribuable comme le démontre cette somme astronomique provisionnée pour les frais de justice ! Les conseillers vont-ils assumer jusqu'au bout leur soutien à Romain Bail ?




(extrait du registre des délibérations de la commune page 85)