18 juin 2015

Des vagues et des maux

Comme nous, heureux promeneur de la rue de la Mer, tu t’es sans doute assis à un moment ou à un autre sur les vagues blanches et bleues situées à chaque croisement, préfigurant celles toutes proches de la grande bleue. Bien pratique n’est-ce-pas ?

Une petite pause. Le temps de manger une crêpe, de laisser les enfants déguster une glace, de se jeter sur les premières pages de la perle dénichée dans ta librairie préférée ou de ton canard local. De fouiller dans ton sac à la recherche de ce satané portable. Un petit répit pour ceux qui fatiguent plus vite.

Dans ces moments-là, tu t’es peut-être fait la réflexion que c’était aussi une bonne idée pour sécuriser ces endroits où piétons et véhicules se croisent.





Et maintenant, insouciant ouistrahamais-riva-bellien, je te propose un petit exercice. Relis le texte précédent et conjugue les verbes au passé.

Nooonnn ???

Siiii…

Après les magnifiques thuyas du stade Kieffer, fidèle à son credo : « Plus rien comme avant ne sera maintenant », notre Attila local s’attaque à tes vagues ! Coupées au pied tes vagues ! Atomisées ! Terminé les îlots reposants et sécurisants ! Elles doivent disparaître au plus vite ! Ordre a été donné !

Et voilà… Bientôt plus de vagues... Les vraies auxquelles tu devras renoncer faute de pourvoir payer chaque jour le stationnement, leurs répliques dans la rue de la Mer, que tu trouvais si pratiques et bien intégrées.



Avant

Après !!!!



Et là, comme nous, tu te dis que l’Avenir au Présent, c’est surtout l’Imparfait tout le temps...

Courrier d'une lectrice