22 décembre 2017

Dans la vitrine de Noël

Semper paratus*

Après une longue promenade sur la plage, en entrant dans la rue de la mer nous découvrîmes dans une jolie vitrine, entre boules et guirlandes dorées, une grande marionnette de Pinocchio qui fort étrangement avait l'air à la fois furieux et très étonné. Difficile de retenir un sourire quand on est autant au fait de l'actualité locale. Juste derrière, était disposée une belle maquette en bois, rouge et blanche, d'un bateau des gardes côtes américains. Les deux semblaient lancés dans une course effrénée. Deux superbes cadeaux qu'on aurait dit avoir été ainsi disposés par le Père Noël en personne. Toute l'actualité de notre petite ville représentée dans cette charmante vitrine grâce à la magie de Noël ! En effet, le grand Pinocchio vous le connaissez bien sûr depuis le temps que l'on vous en parle ! Mais en arrière plan ce joli navire à la proue volontaire et à la coque élancée n'aurait-il pas une allure familière ?

Pinocchio et les gardes-côtes


Filant sur les flots tumultueux à toute vapeur, ne craignant ni la tempête ni l'orage, évitant tous les écueils disposés sur sa route, son courageux équipage déterminé à aller au bout de sa mission coûte que coûte. Un navire insubmersible qui pourrait porter notre nom, Le Petit Bédouin.




Magique et poétique figuration où une petite embarcation fend les eaux troubles à toute allure, veillant sur un port menacé par un Pinocchio géant. Nous n'en demandions pas tant en cette fin d'année que cette scène prémonitoire pour attendre d'un pied ferme la nouvelle année qui se profile avec encore bien des aventures en perspective.

Certes les mauvaises langues diront que nous n'avions pas pris ce jour là qu'un bol d'air mais aussi certainement quelques verres de  vin chaud pour avoir autant d'imagination devant la vitrine d'un modeste magasin. Mais enfin vous avouerez quand même, quelle coïncidence non? En tout cas nous sommes au moins certains d'une chose, c'est que le bateau va plus vite que le Pinocchio ne court.

Bonnes fêtes et à l'année prochaine...très vite!

L'aventure continue!


*La devise des gardes côtes des Etats Unis est "Semper paratus" "Toujours prêt"
https://www.youtube.com/watch?v=ayYZg-JpMqE

19 décembre 2017

WANTED !

Sur la page FACEBOOK de la commune de Ouistreham, dont le directeur de publication n'est autre que le premier magistrat de la ville, un post nous invite, ou plutôt nous incite, à dénoncer les agissements de tel ou tel. 


Notre démarche vous étonnera peut-être mais nous souscrivons totalement à cette incitation à la délation. Aussi et pour vous prouver notre position assumée, nous souhaitons dénoncer les agissements suspects de 23 individus dont neuf arborent une écharpe tricolore (aux glands dorés pour l'un d'entre eux qui semble être leur chef).
Ces individus se réunissent assez régulièrement, pour la plupart, dans l'ancienne école de la commune, place Lemarignier.

Le Petit Bédouin se tient à la disposition des forces de l'ordre et de la justice pour toute explication nécessaire permettant aux Ouistrehamais de retrouver de la quiétude dans leur quotidien.

16 décembre 2017

BMM vu par les bédouins : le budget de fonctionnement

Le Bilan de Mi-Mandat (BMM) de Romain Bail est un chef d’œuvre d'enfumage des Ouistrehamais ! 
Les "bédouins" ont dressé leur propre bilan de ces trois premières années baillesques. Une série d'articles vous permettra de décrypter les mensonges que recouvrent le BMM et vous fera entrevoir la situation dans laquelle se trouvent réellement les finances de la ville. Quant aux promesses de campagne, eh bien ... ce  n'étaient que des promesses ! 

                     Une partie de l'éditorial de R. Bail dans le BMM distribué dans vos boites à lettres 

Nos sources


Nous aborderons différents chapitres pour vous éclairer sur la réalité des finances municipales. Toutes les données comptables de la ville utilisées dans ces dossiers sont issues du site gouvernemental auquel vous avez tous accès (https://www.collectivites-locales.gouv.fr/). Les comptes sont donc totalement officiels et approuvés. Allez-y vous même.



Le budget de fonctionnement communal  


Un petit rappel : Le budget de toute commune comporte deux sections, la section de fonctionnement et la section d'investissement.

La section de fonctionnement d'un budget municipal regroupe :
  • - Toutes les recettes que la collectivité peut percevoir des transferts de charges, de prestations de services, des dotations de l’État, des impôts et taxes, et éventuellement, des reprises sur provisions et amortissement que la collectivité a pu effectuer. Il s’agit notamment du produit des quatre grands impôts directs locaux, la dotation globale de fonctionnement (DGF) et la dotation générale de décentralisation (DGD). 
  • B- toutes les dépenses nécessaires au fonctionnement de la collectivité (charges à caractère général, de personnel, de gestion courante, intérêts de la dette, dotations aux amortissements, provisions) ;
La différence entre les recettes B et les dépenses A de fonctionnement donne le résultat comptable de l'année.

A - B = Résultat comptable   

 

Le résultat comptable de Ouistreham  


Les résultats sont parlants : En 2014 la mandature Bail a commencé par un trou dans le budget de fonctionnement de 208 000 € soit -22 € par habitant ! Comparativement pour des communes dans la même strate que Ouistreham (au sens du Ministère des Finances) le résultat comptable par habitant était en moyenne de 124 € la même année ! Ce déficit aurait été encore plus grand si l'année 2013 n'avait pas apporté un reliquat bénéficiaire de 159 000 € ! Les années suivantes, le résultat a été positif. Oui, mais quelle marge de manœuvre ! En 2016 le résultat comptable était de 3 000 € c'est dire la fragilité de l'équilibre ! 


Impossible de ne pas rappeler la prose du candidat Bail au moment de sa campagne électorale :




Pourquoi un tel résultat, vous demandez-vous ?  Une baisse des impôts promise par le Maire ?  Une baisse des dotations de l’État ? Examinons les choses de plus près.

Recettes du budget de fonctionnement


L'ensemble des recettes perçues par la commune est composé notamment des 4 grands impôts directs locaux (taxe foncière sur les propriétés bâties et propriétés non bâties, taxe d'habitation, contribution économique territoriale (CET) qui a remplacé la taxe professionnelle, cotisation foncière des entreprises (CFE) assise sur les bases foncières et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) assise sur la valeur ajoutée), la dotation globale de fonctionnement (DGF) et la dotation générale de décentralisation (DGD). 

Pour avoir un tel résultat de fonctionnement la commune doit avoir des recettes très en baisse vous dites-vous ? Qu'en est-il ?

Recettes réelles de fonctionnement en montant (milliers d'€) 
et rapportées à la population


Globalement les recettes réelles sont relativement stables. On constate une hausse de près de 300 000 € en 4 ans soit 2% des recettes. Dans ce contexte qu'en est-il des impôts directs ? Eh bien contrairement aux promesses électorales ils ont augmenté globalement de 15 % entre 2013 et 2016 (108 € de plus par habitant) ! 

  Recettes réelles liées aux impôts directs en montant (milliers d'€) 
et rapportées à la population


La part de la taxe d'habitation contribue à l'augmentation des recettes entre 2015 et 2016 : de 457 € par habitant en 2015 elle passe à 485 € en 2016 en raison de la suppression des abattements...  Merci Monsieur Bail ! Rappelons-nous qu'une autre partie de l'augmentation est attribuée à Caen la mer !
La baisse des dotations de l’État, si souvent claironnée par R. Bail, est bien réelle : elle passe de 174 € par habitant en 2013 à  93 € en 2016. Mais ce n'est que 6,7 % des recettes globales en 2016 !  

On le voit les recettes étant globalement stables. Ce sont les dépenses qui obèrent le budget de fonctionnement.  

Dépenses du budget de fonctionnement


Les dépenses nécessaires au fonctionnement de la collectivité (personnel, gestion courante, intérêts de la dette, dotations aux amortissements, provisions) sont les suivantes :

Dépenses en montant (milliers d'€) 
et rapportées à la population


Les dépenses ont augmenté de 3,5 % entre 2013 et 2016. Qu'en est-il des dépenses de personnel dans ces dépenses de fonctionnement ? 


Dépenses de personnel en montant (milliers d'€) 
et rapportées à la population


Et bien elles aussi ont augmenté de 440 000 € entre 2013 et 2016 soit 50 € de plus par habitant. Elles pesaient 55,5 % dans les charges du budget de fonctionnement en 2013 pour atteindre désormais 57 %. Il est loin l'engagement du candidat de faire baisser les dépenses de personnel ! Mais que voulez-vous, directeur de cabinet, chargés de mission Europe, chargés de mission pour le CRFB ....cela a un coût !  

Dans le même temps les subventions allouées aux associations ont baissé de 1 221 000 € en 2013 à 1 099 000 € en 2016 ! 

Voilà chers Ouistrehamais le budget de fonctionnement de la ville à mi mandat ! Bien différent du BMM n'est-ce pas ? Nous aborderons ultérieurement un second chapitre : le budget d'investissement.

12 décembre 2017

Sûvenirs, sûvenirs ...

Ah que Tonton Bédouin raconte...


Juillet 1961, la saison ouistrehamaise s'annonce sous les meilleurs auspices. Il faut dire que la cité est en plein essor, la Reconstruction s'achève, la nouvelle écluse est en passe de recevoir sa porte aval, le nouveau casino est la distraction dans le vent et ses manifestations rassemblent bien au delà de la station balnéaire.

Le casino reconstruit, oeuvre de l'architecte Pierre Dureuil, reçoit dans sa salle de spectacles au début des sixties de nombreux artistes à la mode. 

Johnny Halliday à Ouistreham


Après Pétula Clark, Sacha Distel ou Juliette Gréco en 1960 , avant Charles Aznavour, Dalida, Gilbert Bécaud ou Fernand Raynaud en 1962, c'est Johnny qui est accueilli au dancing du casino pour un tour de chant comme on disait à l'époque. Un lancement de saison plein de promesses en ce 14 juillet 1961. C'est Paris-Normandie alors quotidien régional diffusé dans le Calvados qui relate l'événement. Johnny Halliday a ouvert à Riva-Bella le défilé des grandes vedettes qui passeront cette saison au Casino municipal et cette entrée a été "sensationnelle". Un mot  à la mode que l'on écrit encore entre guillemets. Ce garçon est extraordinaire, poursuit le quotidien, pour le moins dithyrambique, son dynamisme est communicatif et le public nombreux qui garnissait les tables du vaste dancing a pris une part active au spectacle comme il est de tradition pour cette vedette débordante de talent, a magnifiquement été épaulé par ses accompagnateurs. Si l'enthousiasme du chroniqueur lui fait oublier un instant la grammaire, on ne l'arrête pas comme ça; il poursuit: ...rien ne peut arrêter le rythme infernal et prenant et la nouvelle et l'ancienne vague unirent leurs chaleureux applaudissements pour saluer chacune des interprétations...

La soirée relatée par Paris-Normandie dans son édition du 15 juillet.

Petit clown de mon cœur


Avant que la soirée ne se termine par le traditionnel bal animé par l'orchestre habituel, peut-être celui de José Borghesi, l'idole des jeunes interprétera une vingtaine de chansons comme le petit clown de mon coeur sur des paroles de Richard Anthony, 24 000 baisers (où il proclame, là c'est un peu raté et pas prémonitoire, et lorsqu'une fois centenaire, il me faudra quitter la terre sans même une prière...) ou bien encore Kili watch reprise aux paroles (?) lancinantes du groupe belge les Cousin's. L'artiste  d'à peine dix huit ans et qui n'est professionnel que depuis un an remporte un triomphe. Il a déjà enregistré à l'époque trente six chansons et vendu plus de 1,5 millions de disques. Cinq jours après il signera chez Philips, en abandonnant Vogue et en trouvant un nouvel imprésario en la personne de Johnny Stark.

Johnny sur la scène du casino de Riva-Bella il y a 56 ans...

Les portes du pénitencier


Il s'est en est fallu de trois ans pour que Johnny interprète la version française de The house of the rising sun mais il ne la créa sur des paroles d'Hugues Aufray qu'en 1964... ce qui nous évitera de commettre un anachronisme et d'imaginer que ces portes-là ne se referment prochainement sur l'auteur d'un fake...suivez mon regard...

Sources et illustrations: Paris-Normandie, bulletin municipal de Ouistreham, collection personnelle.

08 décembre 2017

On vous l'avait bien dit !

Il a fallu une soirée chez l'ambassadeur et un article de Ouest-France le jeudi 30 novembre pour confirmer ce que vous avait annoncé LPB depuis plusieurs semaines, les Anglais ne paieront pas le Centre d'Interprétation des Relations Franco-britanniques! Mais qui plus est: aucun crédit public n'est engagé pour le moment dans l'affaire! En un mot, pas un centime n'est prévu pour financer le Machin...

Alors que, souvenez vous...

  • Ouest-France du 9 mai 2017
 
Romain Bail fanfaronnait il y a six mois:
 "à l'heure actuelle on a 80% du financement"

  • Conseil municipal du 4 septembre 2017
Romain Bail affirmait, il y a trois mois, main sur le cœur et trémolos britannisants dans la voix, "grâce aux 2,5 millions de livres sterling apportés par le Normandy Memorial Trust, Ouistreham n'aura à sa charge que 250 000 euros". Et encore car il escomptait sans rire que des participations privées viendraient encore alléger la note finale. On sait ce qu'il est advenu de cette annonce ridicule...
 

Des verges pour se faire battre.


Bon vous allez me dire qu'en guise de vaseline, une soirée petits fours champagne sous les stucs dorés du Faubourg Saint Honoré, peut faire passer sans trop de douleurs un refus de financement britannique. Mais quand même il faut être un peu maso pour se la faire mettre publiquement de cette façon, d'autant plus que la baffe a été reprise par la presse locale (Ouest France cf plus haut) et  même nationale (Le Figaro dans son édition web) sous le titre, "le centre des relations franco-britanniques en quête de financements". Bon vous me direz aussi que la quête ça le connait, l'ancien enfant de chœur ! Et l'enquête (en un seul mot) dans tout ça ? Elle progresse paraît-il et pourrait aboutir à l'heure des vœux ?

photo british embassy

Ce que ça nous a déjà coûté...


Financements ou pas financements, on sait d'ores et déjà ce que ça coûte aux Ouistrehamais sans un centime de recettes en face. Et sans remonter bien loin, il suffit de regarder ce qui a été voté lors de la dernière séance de conseil municipal. L'opposition a voté contre mais les 23 autres ont approuvé sans broncher, et peut-être sans comprendre pour certains, une décision modificative au budget 2017 autorisant le maire à dépenser... 38 807 euros en frais de préparation (entretiens, comité scientifique, assistance à maîtrise d'ouvrage, fouilles archéologiques, charte graphique...) sans compter le recrutement d'un cadre chargé de mission, 140 000 euros pour déplacer le skate park et 200 000 euros de crédits de paiement pour la rémunération 2017 du cabinet d'architectes. Soit plus 400 000 euros en 2017 ! Et on vous le répète sans un centime de recettes en face... Ils sont devenus fous! Et complices...aveugles, sourds, manipulés, emportés par la mégalomanie de leur gourou, il leur faudra rendre des comptes un jour (et avant le jugement dernier, monsieur le premier adjoint...)

Un peu de sérieux, please !


Quant aux financements publics de nos collectivités bien françaises, entre propos lénifiants, soutiens mitigés et pas de clercs, on retiendra des présidents de la Région, du Département ou de Caen la mer une exigence d'un dossier sérieux et d'engagements fermes de la part des autres financeurs. On ne le désavoue pas encore...mais on le soutient comme la corde soutient le pendu. Et le jour viendra où on le laissera platement tomber, comme on en rit déjà sous cape.
 
Comment voudriez vous que le dossier soit sérieux quand le Projet scientifique et culturel, pièce maîtresse, établi (à grands frais) début 2016, prévoit un pôle muséal au rôle joué par les Britanniques dans la Seconde guerre mondiale alors que le projet vise aujourd'hui les relations franco-britanniques de Guillaume le Conquérant à nos jours? Quant aux études de fréquentation, 90 000 visiteurs/an, Romain Bail entend ainsi capter 10% du million de passagers annuels de la Britanny ferries. Deux secondes de réflexion, s'il vous plait! Ce million est le résultat de l'addition entre les allers et les retours, c'est à dire que ça ne fait guère que 500 000 individus par an puisqu'il y a fort à parier que ce sont les mêmes qui vont et qui viennent! Et qu'ils le font plusieurs fois par an comme les résidents secondaires. Et que beaucoup ne feront toujours que passer très rapidement par notre cité, ne serait-ce qu'en raison notamment des arrivées très matinales ou des départs très vespéraux des car-ferries. Le vivier des visiteurs potentiels est ainsi singulièrement réduit...

Faux en écriture présenté en conseil municipal, financements inexistants, dépenses inconsidérées, chiffres truqués, qui peut encore le suivre ?

05 décembre 2017

Ouistreham et les migrants !


Depuis plusieurs mois de jeunes migrants, africains pour la plupart, transitent à Ouistreham en espérant atteindre la Grande-Bretagne. Ils ont fui leur pays, se sont séparés de leurs proches et de leurs familles. Ils ont parcouru des milliers de kilomètres échappant au pire : la faim, la soif, la répression, la mort. Au nombre probable de 200 ils attendent sur notre commune de faire leur ultime étape dans des conditions déplorables : pas de point d’eau, pas de toilettes (délibérément fermées) dans une ville capable d’accueillir des milliers de personnes en été, pas de toit. Ils dorment à même le sol dans le petit bois à l’entrée de la ville.

Diverses associations dont le CAMO (Collectif d’Aide aux Migrants à Ouistreham), ou des habitants individuellement, des commerçants,  se battent pour leur assurer ce qu’il y a de plus élémentaire : de l’eau, de la nourriture et des vêtements. Mais une sorte de «  traque » régulière est organisée pour reprendre leurs maigres bagages (couvertures, sacs de couchage…) par la police municipale et par des forces de gendarmerie en « noir », comme les dénomment les migrants eux-mêmes. Ces faits sont une véritable « atteinte aux droits fondamentaux ». Nombre de Ouistrehamais ont dénoncé ces actions lors de FESTISOL (Festival des Solidarités organisé dans la France entière mais qui a eu un retentissement particulier à Ouistreham où film, conférence, débats et expo autour du thème des migrants ont permis de libérer la parole) le 18 novembre dernier face à un premier adjoint au Maire pour le moins décontenancé, embarrassé, empêtré dans le préambule de la Constitution,  … !

Certes les accords du Touquet, signés le 4 février 2003 entre la Grande-Bretagne et la France, existent rendant la fin du voyage de ces migrants extrêmement difficile mais ce n’est pas une raison pour faire preuve d’inhumanité sur notre commune et de faire de ces accords une machine à broyer les hommes. La lettre du Maire, Romain Bail, aux administrés a mis le feu aux poudres. Heureusement une lettre de réponse cinglante mais empreinte d’humanité d’un Ouistrehamais ne peut que nous réconcilier avec la générosité et l’altruisme dont font preuve les habitants face aux propos indignes d’un élu.

https://onedrive.live.com/view.aspx?resid=7BFDF1FD9009D313!2411&ithint=file%2cdocx&app=Word&authkey=!ABa0rIvan--5bfs

C’est pourquoi nous sommes solidaires de toutes les actions individuelles ou collectives qui tentent de rendre notre ville plus humaine et plus digne. Il ne s’agit nullement pour notre association de « récupérer » quelque mouvement que ce soit mais de soutenir nos membres dans leur volonté d’agir dans ces comités ou individuellement.


01 décembre 2017

La soirée chez l'ambassadeur et l'Université d'automne

A Paris, soirée chez  l'ambassadeur!


Le soir du 28 novembre notre municipalité et de nombreux "invités" étaient reçus à l'ambassade de Grande-Bretagne pour y entendre un discours fleuve sur l'intérêt de construire une salle de spectacle un centre des relations Franco Britannique sur la plage. Champagne à gogo et petits fours pour un entre-soi loin des préoccupations de notre petite cité. Avec une conclusion dans la presse sans équivoque deux jours plus tard: "Les anglais ne paieront pas", l'ambassadeur de Grande Bretagne, Lord Llewelyn (lien) ayant déclaré qu' il n'y aura pas un penny pour le projet CRFB ! Tout ce barnum pour rien sauf pour le plaisir de se faire prendre en photo avec l'ambassadeur et de se prendre pour les rois du monde entre copains.

Les gros titre le 30/11/2017.

Nous en sommes donc à un projet Franco-Britannique qui n'aura pas un sous des britanniques. Outre Manche auraient-ils compris que le projet ne se ferait pas? N'est-ce pas la formulation d'une sorte de "fake you!" en somme ?

Et pendant ce temps là dans un petit village gaulois...


Et pendant ce temps là l'association citoyenne rattachée au blog tenait sa seconde université d'automne à la Grange aux dîmes. Ambiance studieuse donc où différents groupes rendaient compte de leur travail réalisé les semaines précédentes chacun sur un thème différent relatif au bilan de mi-mandat de l'équipe municipal en place (qui avait été présenté un mois avant dans cette même salle). Le projet de Centre Franco-Britannique occupait bien sûr une part importante de cette rencontre mais il y était aussi question des nombreux projets abandonnés, de la politique culturelle, des voyages et surtout des finances.

Et pendant ce temps là...


Des explications et des panneaux.

Un peu affamé quand même après 1h30 d'attention soutenue, coupée il est vrai par une vidéo haute en couleurs, il fut temps d'attaquer les choses sérieuses en fêtant dignement l'arrivée du Beaujolais nouveau et en se restaurant un peu. C'était une ambiance pas très "soirée chez l'ambassadeur" il faut bien l'admettre.


L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.

Ce fut donc une très belle réunion conviviale et chaleureuse qui se voulait pédagogique et constructive pour expliquer et comprendre. Un grand merci à tous et à toutes pour votre participation et à vous qui nous lisez toujours nombreux et continuez à soutenir le blog inlassablement!

Il se murmure que certains rentrèrent joyeusement à pied en sifflotant un petit air connu...mais ce n'est qu'une rumeur !