11 février 2019

Plan de prévention des risques : le grand bluff

Depuis le début de son mandat Romain Bail s'est affiché contre le projet de plan de prévention multi-risques. Très bavard tout au long de l'avancée du projet sur la zone le long du canal il fut muet sur la zone en front de mer car c'est là qu'il rêvait d'implanter son joujou muséal ! Nous vous proposons un petit retour sur les mensonges de R. Bail autour de ce thème pour la construction du CRFB (Centre des Relations Franco-Britanniques).

Rappelons tout d'abord la mise en ligne de la carte du Projet de zonage réglementaire relatif à la zone où était censé être construit un énorme et couteux musée. Le règlement de la zone orange ne permet pas pour l'instant la construction de ce bâtiment.




L’État prend des mesures excessives ?


Le 16 février 2016 dans tendance ouest ou France bleu Baillochio, alias Romain Bail, est en photo devant les cartes posées sur son bureau et il n'est pas content du tout:

"Oh mon nez est devenu aussi long que mon doigt!"
Il se tire au passage une balle dans le pied en lâchant une phrase:

(lien)

Il admettait donc que des risques existent en front de mer mais, malgré tout, il voulait y construire un gigantesque CRFB ! Un problème de discernement peut-être ?

L’État prend des mesures excessives a-t-on entendu sur la commune ! C'est ce que disait aussi le maire de La Faute-sur-Mer avant le passage de Xynthia en 2011 !  Faut-il rappeler aussi à Romain Bail son arrêté municipal interdisant l'accès aux  plages sur toute la commune pendant trois jours pour cause de grandes marées en août 2015 ? (lien) On peut se poser des questions sur la lucidité du personnage ! Il y en a qui devraient mettre des bottes et aller sur la plage plutôt que d'aller dans les salons dorés de l'Ambassade de Grande Bretagne aux frais du contribuable.

Des mensonges encore et encore !


Le 30 août 2017 sur la page Facebook officielle du maire des échanges retinrent notre attention : quelqu'un s'étonnait de constater que le projet de musée était en plein milieu d'une zone sous le niveau marin et en "aléas forts ou moyens":



Cette carte "projet" datée du 27 avril 2016 a en effet été remplacée en février 2018… Mais la seule modification qui y a été faite concerne le parking du terminal ferries qui a été ajouté, la zone du musée n'a jamais changé! 

Carte datée du 5 février 2018 (lien)

Bail a toujours essayé de faire croire qu'il était en possession d'autres cartes où le site du musée n'était plus vulnérable.

Fin septembre 2017 au cours de la réunion de présentation du CRFB et devant une centaine de personnes notre édile se livre à un numéro d'acteur pathétique tablant peut-être sur le fait que son auditoire ne lit pas le petit bédouin. La presse relève les propos  et les publie:

Ouest-france 22/09/2017
 (lien)

Il avait déclaré catégoriquement au cours de cette réunion : "On respecte les règles du plan de prévention des risques littoraux en la matière". Il faut croire que non puisque le projet de règlement ne permet plus la construction aujourd'hui. En fait il avait présenté la carte des aléas actuels, pas celle de l'échéance 2100 qui prend en compte l'élévation inéluctable du niveau marin dû au réchauffement climatique… Notons également que M. Hitier (adjoint au maire en charge de l'urbanisme et de l'environnement assis au premier ranga assisté aux réunions du comité de pilotage pour l'établissement de ces cartes depuis 2014 (3 réunions sur 4).  

(lien)
La carte que l'équipe en charge du musée a "oublié" de présenter à la réunion, 
en rouge l'ex site prévu.

Information ? Non manipulation !


Ce n'était plus de l'information mais de la manipulation, le loisir préféré de notre édile devant un auditoire béa et docile. Il faut rappeler que le maire est le garant de la sécurité publique et que mentir à propos d'un plan de prévention des risques dénote une totale irresponsabilité

La responsabilité de la gabegie délirante pour le CRFB est bien collective et on comprend pourquoi R. Bail, dés le départ, était contre le plan de prévention des risques littoraux qui pouvait empêcher la construction de son joujou. Il s'affiche aujourd'hui en pourfendeur de ce plan mais son agitation cache une absence totale de crédibilité avec les casseroles qu'il traine. Ce spectacle mal orchestré aurait été fort divertissant si le ticket n'avait pas coûté un million d'€ à la collectivité. A ce prix on demande à être remboursé et on attend avec confiance le procès au TA après le référé de Monsieur le Préfet. Une échéance judiciaire de plus pour Bail !

1 commentaire:

  1. Petit Bédouin, que je suis avec intérêt, ne devriez-vous pas vous rapprocher de Mme Danielle Sibaud, urbaniste, et qui a travaillé sur le PLU de Ouistrham ......

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