Lors du Conseil Municipal du 9 novembre dernier, M. Josquin a souhaité faire le point sur un courrier adressé par R. Bail à Mme Lepetit, demeurant à la Pointe du Siège. Ce courrier a causé à cette dame une très grande émotion mêlée à une peur subite d'être expulsée dans les prochains mois.
Extrait de la lettre ci-dessus signée de Romain Bail et datée du 29 juillet 2015
Madame, Monsieur
Vous disposez d'un immeuble soumis à l'article L 221.2 du Code de l'Urbanisme, comme indiqué dans votre convention , qui stipule que "... ces immeubles ne peuvent faire l'objet que de concessions temporaires qui ne confèrent au preneur aucun droit de renouvellement et aucun droit de se maintenir dans les lieux lorsque l'immeuble est repris en vue de son utilisation définitive "
Ainsi la ville ayant décidé de réaménager l'espace portuaire de la Pointe du Siège , je souhaite vous rencontrer pour convenir de la fin de votre concessions d'occupation temporaire de l'immeuble sis ......................
Vous pouvez prendre contact avec ma collaboratrice ....
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Expulsée à 85 ans
Suite à ce courrier reçu fin juillet, Mme Lepetit confia ses angoisses à son petit fils, M. Cyril Tabourel lors d'une de ses visites. Un rendez-vous fut demandé en urgence à la mairie et fixé au 14 août. R Bail leur exposa ses projets à savoir récupérer dans un avenir encore incertain le terrain de la maison de Mme Lepetit ainsi que ceux de trois autres familles demeurant aussi à la Pointe du Siège pour y implanter un immeuble de deux à trois étages. Il assura que cette dame bénéficierait d'un nouveau logement au loyer ne dépassant pas une centaine d'euros, Mme Lepetit payant actuellement une soixantaine d'euros (loi de 1948).
M. Tabourel fit remarquer à R. Bail que ce courrier avait traumatisé cette dame âgée de 85 ans au point qu'elle n'en avait pas mangé pendant trois jours, redoutant de quitter cet endroit calme où elle demeure depuis 32 ans. Il lui rappela que lui aussi avait une grand mère qui aurait été tout aussi bouleversée à la réception d'un tel courrier. Comme à son habitude et pour se dédouaner, R Bail accusa son secrétariat "d'y avoir été un peu trop fort" sur les termes du courrier, que bien sûr, il n'a pas dicté et a signé sans aucune relecture......
Le café de la discorde
Souhaitant tout autant calmer le jeu, qu'arriver à ses fins, Bail se justifia au Conseil municipal après la question de M. Josquin, d'un rendez-vous qui s'était très bien passé et dans la plus grande compréhension des deux visiteurs. Il parla d'une visite rendue depuis à Mme Lepetit au cours de laquelle, ils partagèrent un café ! Voilà un Maire plein d'empathie vous dites-vous !
Suivant de chez lui en vidéo le conseil municipal, M. Tabourel n'en crut pas ses oreilles devant de tels mensonges. Car là est bien le problème : suite à ce rendez-vous, Mme Lepetit n'a jamais ni réponse, ni visite. A ce jour elle ne sait toujours pas où elle sera dans quelques mois, ni ce qu'il adviendra de sa maison. Elle n'a plus jamais eu aucune nouvelle de la mairie !
Très affecté et en colère, M. Tabourel décida de s'adresser de nouveau à R Bail le 23 novembre pour lui signifier son indignation et réclamer des excuses envers sa grand mère.
Menteur, vous n'êtes qu'un menteur
M. Josquin, au cours des questions diverses du dernier conseil municipal a lu le courrier de M. Tabourel et a demandé au maire de s'expliquer sur la suite donnée à ses projets et sur le devenir de Mme Lepetit. Bail sans se démonter se contenta de répéter que pour l'instant rien n'était arrêté et qu'il l'avait confirmé à Mme Lepetit lors de sa visite chez elle autour du café qu'elle lui avait offert. Attention Bailocchio ton nez s'allonge, s'allonge ...
Alors là c'en fut trop pour son petit fils qui ne put se contenir et se levant hurla du fond de la salle du Conseil municipal "MENTEUR VOUS N'ETES QU'UN MENTEUR, vous n'avez jamais rendu visite à ma grand mère et jamais bu de café avec elle". Et cela répété à trois reprises !
Tous ses adjoints, ses conseillers et la salle bien sûr furent témoins de l'embarras de Bail qui visage pourpre, fermé, agité de tics nerveux n'eut même pas le réflexe d'évacuer l'intervenant qui avait osé l'apostropher avant de passer à une autre question malgré l'insistance de Mr Josquin à se justifier.
Du déni à l'arrogance
Une fois de plus force est de constater que Bail décide sans réfléchir puis effraie une vieille dame. Maintenant il recule sans assumer et sans s'excuser. Ses perpétuels mensonges ont amené une famille à se mobiliser pour venir au secours d'une grand-mère Ouistrehamaise qui dort difficilement depuis des semaines (nous avons nos sources) et vit depuis le mois de juillet dans l'angoisse de se retrouver à la rue ne pouvant payer un loyer plus élevé.
Mme Lepetit n'est pas la seule à être dans cette crainte, trois autres familles de la Pointe du Siège ont reçu le même courrier et ne savent plus quoi penser de leur avenir et de leur hébergement actuel.
LPB s'engage à suivre de très près ce dossier et dénoncera toutes manœuvres de Bail visant à tourmenter de nouveau Mme Lepetit et ses voisins sans aucun projet imminent, concret et officiel.