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30 juillet 2020

A Ouistreham les morts vont renflouer les caisses de la commune !


Lecteurs de LPB, votre blog compte désormais sur l’opposition au conseil municipal pour vous informer. Et cette opposition le fait bien au travers de deux pages Facebook que nous vous invitons à lire : « Pour une opposition active à Ouistreham » et la page de « Sophie Borner». Mais une information a échappé à l’opposition et doit être révélée à tous. C’est pourquoi nous reprenons la plume.  

Les morts renflouent les caisses !

 
Le maire de Ouistreham, on le sait, est dépensier... c'est le moins qu'on puisse dire ! Il compte en général sur le casino pour combler la dette. Mais avec la pandémie le casino s’est retrouvé, momentanément aux abonnés absents et le maire gros jean comme devant. D’où l’idée d’augmenter la part communale de la taxe foncière de 30 % pour renflouer les caisses qui sont dans le rouge. Heureusement pour lui, et surtout pour nous, l’État, pourtant souvent dénoncé comme responsable de tous les maux financiers de la commune avec la baisse des dotations, est venu à son secours et comblera en grande partie le manque à gagner.

Mais il faut trouver encore de l’argent et boucher le gouffre financier de la ville rapporté l’an dernier par la Cour Régionale des Comptes pour les exercices 2015 à 2018. Et les finances ne se sont pas améliorées en 2019 ! Après avoir mis à mal les associations, vendu une grande partie du patrimoine communal le maire s'est attaqué aux concessions funéraires ! A la sortie du confinement, un arrêté municipal applicable au 1 juin 2020, augmente les droits funéraires en le multipliant par quatre pour les adultes et trois pour les enfants de moins de quatorze ans. Sans doute sa politique en faveur de la jeunesse dira-t-on cyniquement !

Voyons la réalité des chiffres : 
  1. une concession adulte coûtait 125€ au 1 septembre 2018 (décision n°2018-13 du 5/6/2018) elle passe désormais à 500€ au 1 juin 2020 . 
  2. Une concession perpétuelle, quant à elle, passe de 670€ à 2500€. 
  3. Pour les enfants la concession de quinze ans passe de 60€ à 170€ et la concession perpétuelle de 330€ à 1000€.
Cette augmentation énorme en une seule fois faite en catimini est ignoble. A ces droits s’ajoutent évidemment des suppléments comme les droits d’inhumation, les frais de gestion par exemple… seule la taxe journalière n’a pas augmenté.

 en 2018


en 2020 décision du maire n°D2020-05

nouveaux tarifs funéraires pris en catimini !


 
Est-ce légal vous demandez-vous ? Eh bien il faut une délibération du Conseil municipal sauf si la fixation des droits et concessions fait partie des délégations du maire ! Et justement c’est ce qu’a obtenu Romain Bail lors du Conseil du 26 mai dernier ! Comme on peut le constater Romain Bail fait argent de tout. Ouistreham était au niveau des droits funéraires dans une moyenne basse, la population n’allait pas s’en plaindre mais lui remet les pendules à l’heure… 




La mort peut rapporter de l’argent dans une ville où la population est âgée alors il faut saisir l’occasion même si c’est honteux mais, on le sait, Romain Bail est capable de tout.

Pour en savoir plus  

https://meilleures-pompes-funebres.com/actualites/prix-concessions-funeraires
 

04 mai 2020

Retour sur les municipales à Ouistreham


Retour sur les municipales à Ouistreham 



Préambule sur les municipales 2020 



Un candidat peut-il avoir un casier judiciaire ? Ni la prison, ni aucun casier judiciaire ne prive le citoyen de ses droits civiques et politiques. Seule une peine d’inéligibilité l’empêche de prétendre à une élection. Mais c’est une chose bien connue à Levallois-Perret… ou à Ouistreham plus récemment puisque, celui qui est surnommé dans la ville « BAILKANY », est réélu.



Bientôt deux mois que s’est déroulée l’élection municipale. Évidemment les avis oscillent entre grande satisfaction ou écœurement selon que l’on est proche ou non de Romain Bail au casier judiciaire chargé en rapport avec sa politique ! Pour les uns les ennuis judiciaires du maire sortant sont des fautes de jeunesse et pour les autres des fautes rédhibitoires. Une chose est sure, le personnage ne changera pas et l’avenir de Ouistreham est sombre et la population clivée !



Nous sortons du confinement pour dire à nos lecteurs qu’avec un deuxième mandat le maire sortant devra assumer sa politique, ses dépenses, sa gabegie... ! Rappelons que les comptes 2019 n’ont pas été clôturés et que le déficit est de taille malgré la vente massive de biens communaux. Les conséquences en seront très vraisemblablement une augmentation des impôts fonciers, une diminution drastique des subventions aux associations etc … qu'il aura beau jeu d'attribuer aux effets et aux suites de la situation sanitaire actuelle. C'est d'ailleurs ce qu'il fait déjà à travers sa « communication de crise ».



Ce que nous souhaitons avec cette élection c’est que l’opposition s’entende pour faire bloc et informe les habitants de tout ce qui se passe en commission et en Conseil municipal (remarques ironiques voire insultantes, coupures de micro pour empêcher l’opposition de s’exprimer…). Il serait souhaitable aussi que les déçus de ce scrutin se regroupent en associations citoyennes ou rejoignent « les amis du Petit Bédouin » afin de défendre les intérêts des Ouistrehamais et peser sur les décisions.



Quant à LPB il n’est qu’en confinement … !

30 janvier 2020

Coupable !




Romain Bail vient d'écoper de 5000€ d'amende en appel pour son "faux et usage de faux" dans l'affaire du faux mail en provenance du NMT (Normandy Memorial Trust). Un jugement adouci, après le premier au tribunal de grande instance, pour lui éviter la prison ? Mais la condamnation en appel est bien là. Le faux mail et son usage en conseil municipal est reconnu ! Plus question de hackers internationaux dans l'affaire !  Ses fanfaronnades "baillesques" ne cachent pas l'infamie, pas plus que sa victimisation délirante.
Deux condamnations successives pour "Atteinte arbitraire à la liberté individuelle par dépositaire de l'autorité publique" et "faux et usage de faux" dans une ville dont l'identité est liée au souvenir d'hommes et de femmes qui se sont sacrifiés pour notre liberté constituent, pour ceux qui ne s'en laisse pas compter, un vrai scandale. Mais la réalité est plus grave encore puisque c'est un onzième procès perdu par ce maire devant la justice que ce soit au tribunal administratif ou au tribunal de grande instance. Relisez notre article Au nom de la loi. L'ardoise judiciaire de la commune est donc très  lourde et l'image de la ville devient catastrophique. Par exemple Ouistreham se voit citée par francetvinfo dans un article consacré aux élus condamnés qui se représentent (lien), Quelle publicité !


La justice a acté et condamné le premier magistrat de la commune pour avoir fabriqué et utilisé un faux courrier en plein conseil municipal dans le cadre d'un projet à 15 millions d'euros. Revoyons la séquence vidéo du 4/09/2017 du conseil municipal qui a valu à l' édile sa condamnation.



https://www.youtube.com/watch?v=xWdJ4fxvZ1M


Six minutes de tentative de tromperie hallucinante dans sa mise en scène ! Mais combien de tromperies et de fausses déclarations en 6 ans de mandat ? Bien trop évidement ! Pour exemple rappelons-nous les frais de réception à l'ambassade de Grande Bretagne dans le cadre du même projet de musée (lien). Romain Bail avait alors déclaré que cela n'avait rien coûté à la commune mais après enquête on arrivait à plus de 13 000 euros...

LPB va maintenant faire une pause dans ses publications pour laisser se dérouler démocratiquement la campagne électorale. Des moutons noirs, tel Romain Bail, incompétents et condamnés par la justice, faussent le jeu démocratique. Ils renforcent les attaques contre la classe politique et plus spécifiquement contre les maires qui remplissent pour la plupart leur tâche avec abnégation. Il est temps de mettre fin au Bail !

17 janvier 2020

Le dansoir, SAPORTA confusion !




LPB vous avait déjà parlé du Dansoir (Magic Mirror) de Karine Saporta (lien) mais depuis cette publication de décembre 2018 des recherches se sont poursuivies car cette situation est confuse et "SAPORTA confusion" ! 

Ne pensez pas que LPB soit allergique à la danse contemporaine, bien au contraire, mais, l'opacité, les approximations données par R. Bail en conseil municipal sur ce dossier rendent votre blog méfiant. Jugez vous même.    

Un budget à triple détente 


74 000€ de subventions ont été accordées pour le Dansoir, hors frais de d'implantation et de fonctionnement imputés à la ville. :
  • 20 000 € en 2017, 
  • 19 000 € au budget 2018 
  • 17 500 € en 2019  (lien
  • une promesse de 17 500 € en 2020 
En effet c'est la ville qui a remis en état le Dansoir après un début d'incendie à Fontenay- sous-bois où il était implanté avant Ouistreham. Les employés municipaux se sont activés pendant plusieurs semaines pour le rénover et l'implanter. Ils ont aussi installé les équipements sanitaires. Une bâche de façade de plusieurs m2 a aussi été financée par la ville.



Mais c'est aussi la ville qui paye les frais de fonctionnement : communication (plaquettes, flyers, affiches, site internet, newsletter, ..), transport, électricité, eau ... comme en atteste l'extrait de convention ci-dessous. Ces aides en nature sont difficiles à chiffrer mais dépassent plusieurs dizaines de milliers d'€.

extrait de la première convention

Une association chasse l'autre


A Ouistreham une première convention de partenariat pour un accueil en résidence  du Dansoir avait été signée entre Romain Bail pour la commune, et Karine Saporta présidente de l'association "La Mue" le 30 novembre 2016 (Convention C2016-24) suivie par une convention d'occupation précaire d'un terrain communal, le square du marché de Riva (convention C2016-25 / AOT n°15). Cette occupation du terrain était prévue du 7 janvier 2017 au 6 janvier 2018, en toute lettre dans le contrat, après quoi la structure aurait dû être démontée. Ce n'est évidemment pas le cas et ... pas de permis de construire !




Une deuxième convention (C2018-03) de partenariat pour un accueil en résidence du Dansoir a été signée le 2 février 2018 mais cette fois entre 3 parties: la commune, l'association "La Mue" et l'association "Compagnie Karine Saporta". 




Cette nouvelle convention était assortie, elle aussi, d'une convention d'occupation précaire du marché de Riva valable du 7 janvier 2018 au 6 janvier 2019 ! Depuis cette date le Dansoir est toujours au même endroit ... sans permis de construire ?


Y a-t'il eu une nouvelle convention en 2019 ? Non il y en a eu deux ! 
  • Une première C2019-05 signée le 7/01/2019 entre deux parties, la commune et une nouvelle association "Label Saporta" représentée par Madame Houtart, assortie d'une convention d'occupation précaire du marché de Riva mais signée le 6 mai 2019 entre les mêmes partenaires (convention AOT C2019-06). Dans cette dernière convention l'occupation du terrain est prévue du 7 janvier 2019 au 31 décembre 2020 soit 2 ans d'occupation !
  • Le 5 juillet 2019 une nouvelle convention (convention AOT C2019-07 annexe le la convention C2019-05) est signée entre les mêmes parties avec quelques ajouts : le chapiteau débordant légèrement sur un trottoir Madame Saporta s'acquittera d'une redevance de 1 € chaque année et les clauses résolutoires se sont durcies : la commune peut dénoncer à tout moment cette convention.

"La Mue" change de peau ?


L'idée de faire le point sur les associations qui gravitent autour du Dansoir de Karine Saporta nous a donc traversé l'esprit.  Voici le résultat de nos recherches :
  • La Mue était en redressement judiciaire depuis le 07/06/2018 suivi par une liquidation judiciaire le 11/04/2019. Pour autant l'association est toujours active et propose à la location, deux studios et une maison que l'on retrouve sur des sites de location en ligne (lien).
  • Quant à la Compagnie Karine Saporta, intervenant dans la convention de partenariat du 2 février 2018 elle serait aussi en procédure de liquidation judiciaire (lien) (15/11/2018). 
  •  La dernière subvention a été accordée à "LABEL KARINE SAPORTA". C'est une association active créée le  01-08-2018 et localisée à CAIRON à la même adresse que "La Mue". Elle est spécialisée, elle aussi, dans le secteur d'activité des arts du spectacle vivant (lien) (lien).
 

Un ballet d'incertitudes et des  questions s'imposent 

Après cette description factuelle nous nous posons de nombreuses questions.
 
Qui est propriétaire du Dansoir ? L'association "La Mue", Label Saporta, Compagnie Karine Saporta ou Karine Saporta elle-même ? Si c'est Karine Saporta la propriétaire  du Dansoir pourquoi ne signe t-elle pas les conventions avec la mairie ?

Les associations partenaires de la mairie pour ce Dansoir étant en liquidation judiciaire sur une grande partie de l'année 2018, qui aurait été responsable en cas d'accident ? Qui prend les assurances pour une salle qui accueille du public ? Si les partenaires sont défaillants que se passe-t-il ? 

Pourquoi le Dansoir qui occupe temporairement un terrain communal n'est-il jamais démonté ?  Y a-t-il un permis de construire temporaire ?  La mairie n'a jamais répondu à cette question posée par l'opposition en Conseil municipal. 

Des repas sont servis dans ce Dansoir (pour le réveillon par exemple). La licence III a-t-elle été accordée ?

Ne serait-il pas judicieux, à défaut d'obligatoire, d'avoir les bilans des différentes associations ? Qu'en pensez-vous Madame Miralles en charge de la culture ? 

Connaitra-t-on un jour le coût réel du Dansoir ? Quoi qu'il en soit les dépenses engendrées par ces partenariats sont confuses et le maintien des contrats dans des périodes de liquidation des associations signataires pose de gros problèmes de responsabilités qu'il serait irresponsable d'ignorer.     

Opacité, imprécision, amateurisme ? ... toutes les hypothèses sont permises.