Un volte-face pathétique
Soucieuse de ne pas demeurer en reste par rapport au célébrissime festival «Beauregard», qui aura lieu une semaine après, l’équipe organisatrice de ce «Riva Bella Festival» (parmi laquelle figure, devons-nous vous le rappeler, un certain Corentin BAIL, qu’il est inutile de présenter ici) avait annoncé, il y a quelques semaines, une série de noms plus ronflants les uns que les autres : Louane, Kendji Girac ou encore Gad Elmaleh devaient se produire sur la plage de Riva, fin juin prochain. Bien entendu, comme le dit le proverbe, les promesses n’engagent que ceux qui y croient ! Et, en l’occurrence, les incrédules qui s’attendaient à avoir le privilège d’applaudir de telles stars sur le sable de Ouistreham n’auront que leurs yeux pour pleurer, et leurs oreilles pour écouter l’ersatz de musique qui leur sera servi. Un volte-face pathétique, qui laisse pantois. Mais jugez-en plutôt…
Un festival «Canadra Dry»
A défaut d’avoir réussi à attirer des noms ronflants, le «Riva Bella Festival» s’est transformé en «Canada Dry festival», en programmant non pas l’original, mais la copie : alors que les trois membres originaux du légendaire groupe «Téléphone» se produiront fin juin sur la scène de Beauregard, devant 25.000 personnes, les gentils organisateurs du «Riva Bella Festival» annoncent fièrement, de leur côté, la présence du groupe «Hygiaphone»… groupe local dont la principale raison d’être est de reproduire sur scène les tubes du vrai groupe «Téléphone». Difficile de ne pas rire de la comparaison, vous en conviendrez !!! En plus, bizarrement, le site Internet du groupe «Hygiaphone» indique, à la date présumée de leur concert ouistrehamais, un concert... au casino Barrière de notre bonne ville ! Cacophonie (le comble, pour un festival de musique !) ? Défaut de communication de la jeune équipe organisatrice du festival ? Ou sponsoring subliminal ou (mal) déguisé ? Comprendra qui pourra :
Un financement participatif ridicule
Probablement soucieuse de ne point grever le budget de notre commune, déjà mis à mal par la gabegie de l’équipe municipale et les projets pharaoniques de notre édile, l’équipe organisatrice s’est lancée dans une opération de «financement participatif» (ou crowdfunding, pour utiliser un jargon technique), qui consiste à demander à tout un chacun de verser son obole afin d’aider à remplir les caisses des organisateurs. Le résultat est sans appel : des semaines après son lancement, ce «SOS» a permis de récolter la malheureuse somme de… 20 euros, répartis entre deux généreux gogos, pardon, donateurs !!! A ce rythme là, d’après nos calculs, ce festival devrait être entièrement financé, au mieux, vers juin 2044, à l’occasion du centième anniversaire du débarquement : https://www.leetchi.com/c/rb-festival. Comme le chantait le véritable groupe "Téléphone", l'argent serait t'il devenu trop cher pour les (de plus en plus rares !) partisans de notre maire ?
Conclusion
Encore une fois, ce «Riva Bella Festival » reflète parfaitement l’état d’esprit et la façon d’agir de notre jeune élu et de sa vaillante équipe (ou ce qu’il en reste) : des effets d’annonces à tour de bras, si possible clinquants et rutilants, suivi d’un lamentable retournement de veste ou de changement brutal de cap, afin de ne pas perdre la face et ne pas rajouter une couche de ridicule sur le vernis déjà épais de l’incompétence. Le tout, bien entendu, doublé du sport préféré de nos élus : le pédalage dans la semoule, suivi de la brasse coulée. Ne cherchez pas plus loin : il est là, le véritable…. festival !
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